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AHMED OUYAHIA À PROPOS DE L'ASSASSINAT DES MOINES DE TIBHIRINE

«L'Algérie n'a rien à cacher»

Quant aux prochaines élections législatives, le Premier ministre estime qu'elles interviendront durant la première quinzaine du mois de mai.

Ahmed Ouyahia répond à la justice française sur le dossier des moines de Tibhirine: «L'Algérie n'a rien à cacher sur cette question.» C'est en ces termes que le Premier ministre a répliqué, jeudi en marge de la clôture de la session d'automne du Parlement, aux juges français en charge du dossier qui souhaitent exhumer et autopsier les Pères blancs de Tibhirine assassinés en 1996 par le GIA. Voulant conforter ses dires, le Premier ministre précise que la coopération entre les justices algérienne et française a toujours été effective sur ce dossier conformément aux conventions de coopération dans le domaine judiciaire qui lient les deux pays. «L'Algérie a des conventions de coopération judiciaire avec la France, et elle a toujours coopéré sur ce dossier (moines de Tibhirine, Ndlr) avec la France», a-t-il affirmé encore. Cette réaction intervient quelques jours après que les juges français, Marc Trévidic et Nathalie Poux, aient exprimé leur souhait de se rendre en Algérie pour exhumer et autopsier les moines à Tibhirine avec deux médecins légistes, un expert en empreintes génétiques et un photographe de l'identité judiciaire.
Les mêmes juges avaient demandé à l'Algérie d'identifier une vingtaine de témoins et à entendre eux-mêmes un détenu mis en cause par des repentis du GIA dans l'enlèvement des religieux. Rappelons que les sept moines ont été enlevés et exécutés en 1996 par le Groupe islamique armé, dirigé par l'ex-émir Djamel Zitouni. En outre, le Premier ministre est revenu, suite aux sollicitations des journalistes, sur les prochaines élections législatives.
D'emblée, Ahmed Ouyahia affirme que ce scrutin aura lieu probablement durant la première quinzaine du mois de mai prochain. «Selon une lecture des textes (de loi) et en attendant que le président de la République promulgue le décret portant convocation du corps électoral, devant intervenir 90 jours avant le scrutin, il est sûr que, conformément à la loi, les élections devront se tenir avant le 17 mai prochain, date de la précédente législature. Ce sera durant la première quinzaine du mois de mai», a-t-il affirmé. Ouyahia vient d'emboîter le pas à son ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui avait annoncé que les élections vont se tenir entre le 1er et le 15 mai prochain. Interrogé sur les prérogatives qui seront accordées aux magistrats lors de ce scrutin, M.Ouyahia affirme qu'ils seront présents à tous les niveaux, tout en rappelant que leur rôle de supervision et de contrôle est déjà défini par la loi. «La loi a déjà défini le rôle de supervision et de contrôle (des magistrats, Ndlr), et leur accorde la prérogative de sanctionner «ceux qui violeront la loi», a-t-il précisé. Dans le même registre, M.Ouyahia affirme que la commission nationale de supervision des élections aura toutes les prérogatives sauf la proclamation des résultats qui relève du Conseil constitutionnel. «La seule chose que la commission ne fera pas, c'est la proclamation des résultats qui relève du Conseil constitutionnel, sinon, a-t-il assuré, elle agira pleinement aux côtés de la commission de surveillance des élections durant toute l'opération électorale», a-t-il ajouté. Quant aux préparatifs des législatives, le Premier ministre a indiqué qu'ils se poursuivent activement, expliquant que le gouvernement intervient sur deux aspects, à savoir la préparation des conditions pour un bon déroulement du scrutin et la mobilisation des citoyens pour accomplir leur devoir électoral. «Pour le reste, a-t-il dit, le peuple est libre.» Il a rappelé que les militaires voteront avec le reste des électeurs dans les bureaux de vote. Pour ce qui est des bureaux itinérants, il affirme qu'il n'en restait plus qu'une «centaine» qui permettront aux citoyens des zones reculées du Sahara de voter. Quant à son éventuel départ annoncé de la chefferie du gouvernement avant les prochaines élections, M.Ouyahia estime qu'il n'a pas le pouvoir pour se prononcer sur une telle décision.

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