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LE MINISTÈRE DU COMMERCE A TRANCHÉ

La viande ne viendra pas du Soudan

L’Algérie ne devrait importer de la viande que du Brésil, de l’Argentine et de la Nouvelle- Zélande, ses fournisseurs habituels.

«L´Algérie n´a pas encore tranché la question d´importer de la viande ovine du Soudan», déclarait, en marge du Salon international de l´élevage et du machinisme agricole, Rachid Benaïssa, ministre de l´Agriculture et du Développement rural. Désormais, la question est tranchée.
La viande qui garnira les plats des Algériens pour le mois de Ramadhan prochain, ne proviendra pas du Soudan. L´affirmation émane du directeur de la régulation au niveau du ministère du Commerce, Abdelhamid Zbiri, qui l´a annoncé hier sur les ondes de la Radio nationale mettant ainsi fin à la polémique sur la viande soudanaise.
S´exprimant en direct dans l´émission En toute franchise de la Chaîne III, Abdelhamid Zbiri a précisé que «l´importation de la viande ovine fraîche se fera à partir des pays habituels, à savoir le Brésil, l´Argentine ou la Nouvelle Zélande»¸ habituels fournisseurs de l´Algérie. Cependant, le même responsable a souligné que «les importateurs privés sont libres d´importer la viande fraîche d´ou ils veulent dans le respect de la réglementation imposée par le ministère de l´Agriculture».
En effet, il fait savoir que toute importation de viandes est sujette à l´aval de l´Organisation mondiale de la santé animale (OIE) dont l´Algérie est membre. A ce sujet, on apprend que Rachid Benaïssa, ministre de l´Agriculture et du Développement rural se trouve à Paris pour prendre part à la 78e session de l´OIE. Cependant, M.Zbiri n´a pas donné les raisons de ce choix.
Toutefois, il n´est pas difficile de les deviner. Et pour cause, depuis plusieurs jours, la polémique enfle autour de l´état de santé du cheptel soudanais. Selon, certaines sources, le directeur des services vétérinaires du ministère de l´Agriculture et du Développement rural, Rachid Bougdour, a fait état en début de semaine de maladies graves qui affectent les cheptels ovins soudanais.
C´est ce qui est constaté après l´envoi d´une équipe de vétérinaires sur place.
Ainsi, l´éventuelle importation de 5000 tonnes de viande ovine soudanaise serait compromise.
Une information, certes, démentie par l´ambassadeur du Soudan en Algérie, mais il n´en demeure pas moins que, selon des sources proches de l´OIE, le cheptel soudanais serait atteint d´épizootie, appelée communément «peste bovine».
D´ailleurs, selon un rapport établi en avril dernier par la mission du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations unies au Soudan, celle-ci a donné raison aux services du ministère algérien de l´Agriculture, toujours selon la même source.
Le bétail soudanais serait bel et bien menacé par des maladies contagieuses.
Le document de l´instance onusienne stipule que «les précipitations faibles ou inopportunes, conjuguées à l´insécurité, ont également affecté la santé des animaux, et les organismes déploient désormais davantage d´efforts pour vacciner le bétail, en vue de réduire un taux croissant d´infections».
L´instance internationale avait également averti que de nombreux animaux n´avaient pas été vaccinés depuis 2006.
Ainsi, les déclarations du secrétaire général de l´Union nationale des paysans algériens n´ont pas réussi à rassurer les responsables algériens.
Ce dernier avait justifié l´importation de viandes soudanaises par l´élément de la distance en expliquant que cela permettra de conserver la fraîcheur de la viande.
Mohamed Alioui avait expliqué que la race qu´il s´agit d´importer, à savoir le sidaou, existe déjà dans certaines régions du Sud algérien et les populations locales consomment sa viande depuis toujours, sans que cela n´affecte leur santé.

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