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Lutte contre la criminalité

La Police nationale sur tous les fronts

L’usage des caméras de surveillance, soit le système de vidéosurveillance, sera généralisé à toutes les wilayas du pays.

Capitaliser sur l’expérience de la lutte contre la criminalité, et se déployer avec davantage d’efficacité, tout en étant dans l’air du temps. Telle est l’orientation que prend la Police nationale, tel que l’explique Ahmed Naït El-Hocine, directeur adjoint à la sécurité publique, à la direction générale de la Sûreté nationale Dgsn. La lutte contre les nouvelles formes de criminalité a nécessité une restructuration de la Dgsn, notamment par la création de nouveaux services, à l’instar du service central de lutte contre le crime organisé, et l’élaboration de plans d’action et de procédures inédites. C’est ce qu’explique ce responsable dans l’émission matinale de la Radio nationale, Alger Chaîne 3, L’invité de la rédaction. Cette approche porte ses fruits puisque le dernier bilan de cette institution fait ressortir des résultats « appréciables », selon Naït El-Hocine qui fait part du bilan dressé par la Dgsn concernant les crimes économiques et financiers.
Ces derniers arrivent en tête, affirme-t-il, en précisant que « 75% des affaires enregistrées ont été résolues en 2022». Selon le même responsable, la Sûreté nationale a foncièrement opté pour la modernisation et la numérisation systématiques, et les succès sont, désormais, à chaque fois au rendez-vous. Ceci est vrai aussi bien pour la sécurité publique que pour la police des frontières, fait-il savoir. « En matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, les outils de contrôle ont permis de comptabiliser plus de 230 affaires au niveau des points de passage aux frontières. 224 personnes étaient impliquées dans ces dernières, en 2022 », indique-t-il, en ajoutant : en matière de trafic de stupéfiants, d’armes et autres infractions à la législation douanière, plus de 200 affaires ont été comptabilisées au cours de la même année, ce qui dénote de l’effort et du travail déployés dans le cadre du partenariat avec nos collègues de la Gendarmerie nationale et des douanes algériennes. C’est un travail de synergie qui est ainsi mené au quotidien au niveau de nos postes frontaliers » explique-t-il. La Police nationale actuelle n’est plus la police de papa de l’époque, tente de signifier l’invité de la rédaction arguant que cette police est cette grande maison à laquelle l’on est aujourd’hui fier d’appartenir. La formation des hommes de la Dgsn, insiste Nait El Hocine, a connu une refonte des programmes et des spécialisations avec création de l’École supérieure de police. Il signale, par ailleurs, que des passerelles sont jetées entre l’institution qu’il représente et le monde universitaire. « Grâce à cette vision avant-gardiste, il devient possible d’initier des étudiants, qui ne sont pas des policiers à la base, à des formations liées à la sécurité », poursuit-il . Ahmed Naït El Hocine rappelle enfin, tour à tour, les Jeux méditerranéens qui ont drainé près de 4500 athlètes, de différentes nationalités, la Coupe arabe U17, le Sommet des États de la Ligue arabe et tout dernièrement le championnat d’Afrique des nations de football Chan, autant d’évènements qui ont merveilleusement servi le prestige de l’Algérie grâce à une organisation sans faille. « Ces évènements ont nécessité le déploiement d’un dispositif sécuritaire en amont et en aval, et un travail de renseignement pour éviter toute vulnérabilité dans leur gestion sécuritaire. Ils auront été de francs succès »,soutient-il. À en croire Naït El Hocine l’usage des caméras de surveillance, soit le système de vidéosurveillance, sera généralisé à toutes les wilayas du pays, dont les nouvelles villes, en fonction de ce que dictera l’actualisation de la carte sécuritaire.

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