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62éme anniversaire du 11 décembre 1960/Le président Abdelmadjid Tebboune

«La Mémoire ne se marchande pas»

Le discours imprégné d'expressions de patriotisme ne suffit pas, il importe de faire preuve de volonté et de courage pour arracher le droit du peuple algérien, imprescriptible et inaliénable.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé son plein engagement à faire du dossier de l'Histoire et de la Mémoire l'une de ses importantes priorités. Dans son message à l'occasion du 62e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le chef de l'État a affirmé qu' «au moment où nous commémorons cet anniversaire historique, à la veille du 3e anniversaire de l'élection présidentielle durant laquelle vous avez placé votre confiance en ma personne, je réitère mon plein engagement à ce que l'Histoire et la Mémoire demeurent parmi mes plus importantes priorités», ajoutant que «nous sommes en droit, alors que nous célébrons les gloires de l'Algérie et les épopées des aïeux à toutes les ères, de nous enorgueillir». Pour le chef de l'État, le devoir national «nous appelle, constamment, à sauvegarder notre histoire et à renforcer le front de défense de la Mémoire nationale face à ceux qui prônent son maintien dans l'oubli». Aussi, a-t-il tenu à mettre en garde contre le fait que «le discours imprégné d'expressions de patriotisme ne suffit pas», avant de soutenir qu'il importe de «faire preuve de volonté et de courage pour arracher le droit du peuple algérien, imprescriptible et inaliénable qui ne peut faire l'objet de marchandage». Et de rappeler que le processus que «nous empruntons, avec sincérité et fermeté, a nécessité la création d'un mécanisme dans le cadre de concertations politiques de haut niveau». Un processus enclenché avec la mise en place d'une commission mixte d'historiens algériens et français à laquelle «sera dévolu le traitement du dossier de l'Histoire et de la Mémoire, en s'attelant, de par sa spécialisation, à la recherche historique, l'examen approfondi et la rigueur dans son travail pour faire ressortir la vérité». Pour le chef de l'État, la nouvelle Algérie à laquelle «nous aspirons tous, doit être celle qui fait de ses journées mémorables des lanternes qui éclairent la voie juste tracée et suivie par nos valeureux chouhada et moudjahidine». Une voie empruntée avec des pas «successifs vers l'édification des institutions», l' «instauration d'un État de droit et de la loi», la «réunion des conditions favorables à la relance économique et au développement social» à travers des stratégies et des programmes en cours de mise en oeuvre, avec rigueur, à travers le pays. «Des programmes dont nous assurons un suivi permanent par fidélité à nos engagements devant le brave peuple algérien», a-t-il indiqué. D'autant, a-t-il précisé, que les «journées mémorables de l'Algérie se succèdent pour consolider (...) le sentiment de fierté chez la Nation», et de «rappeler les luttes des générations et le combat du peuple qui s'est distingué par son attachement aux valeurs de liberté et de dignité, s'érigeant en modèle répertorié dans les annales de l'Histoire et citant à chaque fois qu'il s'agit de lutter contre le colonialisme injuste ou de relever les défis et les épreuves pour se libérer de son emprise». Pour le chef de l'État, cette célébration «n'est qu'une autre page de l'histoire de la Nation» mais qui est, au même titre, le témoignage d'un élan national grandiose qui demeurera gravé à jamais dans la mémoire collective en tant que journée historique inscrite dans le registre de l'Algérie, depuis les résistances populaires, à la lutte politique durant le Mouvement national jusqu'à la lutte armée». Une journée ayant accéléré l'internationalisation de la question algérienne et son examen au sein de l'ONU.

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