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Béjaïa

La gendarmerie aux aguets

Les trafiquants de drogue et la mafia du foncier subissent des contrecoups, au quotidien, à Béjaïa.

Cent dix-sept comprimés hallucinogènes de divers types ont été saisis, cette semaine, par les éléments de la Gendarmerie nationale relevant du groupement de Béjaïa. L’individu qui était en possession de cette drogue, a été également arrêté. Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque les éléments de la Gendarmerie nationale ont, au cours d’un contrôle routinier, effectué, sur un bus de transport de voyageurs venant d’Alger vers Béjaïa, sont tombés sur le « butin ». Après avoir contrôlé les documents administratifs, les dispositifs techniques du bus et inspecté les bagages des passagers en leur présence, un sac noir contenant 117 comprimés hallucinogènes, de divers types a été retrouvé dans une boîte en plastique, appartenant à une personne de 23 ans originaire de la wilaya d’Alger. Le jeune en question a été conduit au quartier général de la brigade, pour complément d’enquête. Un dossier judiciaire a été constitué à son encontre. Au cours de la même semaine et faisant suite à des informations reçues quant à des travaux de terrassement, œuvre d’un individu au lieudit Sidi Boudrahem, dans la commune de Béjaïa, les gendarmes ont fait un descente sur les lieux, surprenant en pleine opération de terrassement d’une parcelle de terrain un camion Shacman et un bulldozer dont les deux chauffeurs n’étaient pas en possession de documents les autorisant à effectuer ces travaux. En conséquence, les deux engins ont été saisis et les deux conducteurs conduits à la brigade de la gendarmerie territorialement compétente, pour un complément d’enquête sur un délit de défrichement et de terrassement d’un terrain, sans permis.
Les saisies de matériels et les arrestations de personnes impliquées dans ce genre de méfaits sont légion à Béjaïa où le squat du bien public est devenu un sport local. Il ne se passe pas une semaine sans que les services de sécurité n’interviennent pour stopper ce genre de massacre qui dure depuis des années. Le plateau de Sidi Boudrahem et la côte Ouest du littoral de Béjaïa sont particulièrement ciblés par la mafia du foncier qui excelle dans ce trafic, qui, malheureusement, trouve preneurs. Bien que conscients de l’illégalité de ces transactions, des citoyens achètent ces terrains, sans se soucier des lendemains qui déchantent, faisant grimper terriblement le prix du mètre carré.

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