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Oran

La flambée !

Ces produits n'ont pas été épargnés par cette hausse, à commencer par la pomme de terre, en passant par les courgettes et les carottes.

Cher est le marché local. S'offrir des fruits variés relève d'un luxe difficile à réaliser pour les faibles bourses. Idem pour les légumes. Les ménages optent pour le minimum en s'approvisionnant en petites quantités de ces produits tant nécessaires, question d'éviter au maximum les grandes dépenses. Pour cause, les prix ont flambé ces derniers jours. L'équation liant la demande et l'offre est totalement bafouée par ce marché, difficile à réguler en s'imprégnant de cette règle universelle. Autrement dit, l'offre ne manque pas, tout comme la demande, d'où la stabilité indispensable du marché en matière de prix. Tout le contraire se produit. Saisissant cette occasion, dont les contours sont, jusque-là, inexpliqués, des commerçants dévergondés sont passés unilatéralement à l'action en mettant le «feu» à la mercuriale, revoyant à la hausse les tarifs des produits alimentaires de large consommation, indispensables et intimement liés, aussi bien pour la préparation de la popote que pour garnir la table de la salle à manger.
Il s'agit essentiellement des fruits et des légumes. Idem pour les viandes de toutes les couleurs, rouges, blanches et les fruits de mer. Le poisson du pauvre est difficile à pécher dans le marché. Le gérant du «tezdam» familial, ou tout simplement le détenteur du porte-monnaie familial fait grise mine, en contemplant amèrement les prix lambda avant de rentrer avec un couffin à moitié vide. «Un peu de viande, un peu de différents légumes et un seul dessert me suffisent», se contente-t-on de dire amèrement, sans pour autant juger utile de verser dans la quête des explications, sachant qu'ils sont vaincus à l'avance alors que les commerçants détaillants se mettront à mettre à l'index leurs fournisseurs, les grossistes. Tout en prenant leurs précautions pour s'approvisionner en produits alimentaires de large consommation, les citoyens sont donc contraints de faire moins de dépenses pour s'offrir des fruits et des légumes aux prix plus chers. Aucun de ces produits n'a été épargné par une hausse vertigineuse, à commencer par la pomme de terre, en passant par la laitue, les courgettes et les carottes. En effet, le tubercule, ou tout simplement la patate, est cédé, selon le calibre, à un prix oscillant entre 70 et 80 dinars le kilogramme, alors que le tarif de ce produit de large consommation n'a pas franchi le seuil des 50 dinars très récemment.
La même situation concerne le prix de la tomate, dont le prix a atteint 120 dinars. Idem pour les prix de la courgette, les carottes, les oignons, les haricots, les aubergines, les concombres, la laitue et autres légumes. Les hausses atteignent parfois les seuils de 30%.
Les fruits ne sont pas en reste. Connus par une forte production viticole, les terres fertiles oranaises produisent, cette année, d'importantes quantités de raisin de différentes variétés et de différents goûts. Un peu partout dans les marchés d'Oran, les prix sont inaccessibles pour plusieurs milliers de «smicards». Idem pour la poire ou encore les pommes, les bananes et autres fruits. Le marché est, pour ainsi dire, régi par une relation dont il est difficile d'identifier la nature. S'agit-il des effets de la spéculation ou de la rapacité de certains commerçants ayant décidé de faire flamber ce marché, en éternels chamboulements?
Les réponses sont très souvent dissimulées, sournoises et parfois maquillées dont les habitués à ces coups ont en ras la tasse d'entendre dans des discussions à la vieillotte, et sont, dans leur totalité, plus convaincus qu'ils n'auront guère droit à des réponses justes, dénuées de mensonges.

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