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Transport en commun

L’oublié du déconfinement

Le relevé des carences liées au secteur des transports publics met en lumière les risques que fait peser une reprise de l’activité…

Dans la survenue de toute crise affectant la vie nationale, les responsables en charge des secteurs touchés se doivent de pallier les insuffisances mises à nu en y apportant les remèdes nécessaires. Le coronavirus, Covid-19, a permis d'établir un diagnostic général de la situation, étalant au grand jour certains dysfonctionnements qu'il appartient aux responsables des secteurs concernés de revoir, pour y apporter rapidement les solutions idoines. Le relevé des carences liées au secteur des transports publics de voyageurs est à ce titre très éloquent et met en lumière les risques afférents à l'anarchie qui a toujours caractérisé ce domaine, au vu du nombre de voyageurs agglutinés dans les bus, notamment en agglomération, dépassant outrageusement la norme, et de l'hygiène repoussante caractérisant ces moyens de transport urbain, suburbain ou même inter-wilayas... Selon une source gouvernementale, le retour des transports urbains est imminent. Les mesures préventives sont mises en place. Preuves à l'appui, l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) a adopté une série de mesures préventives, en prévision de la reprise de son activité, après la levée du confinement. La reprise du transport en commun de voyageurs doit absolument s'adapter aux mesures de lutte contre la pandémie du coronavirus, «matérialisée par la mise en application des gestes barrières, la distanciation et le port de masques», explique la même source qui laisse entendre que de nombreuses pratiques vont être revues dont l'annulation du transport de passagers en position debout. Dans le même ordre d'idées, l'entreprise publique Etusa a adopté, en prévision de la reprise de ses activités, la désinfection des bus, avant de quitter le garage. «Il s'agit également de l'isolement de la cabine du conducteur via des barrières et la réduction du nombre d'usagers à 25 au lieu de 100 avant la propagation de la pandémie», a expliqué récemment un responsable de cette entreprise publique. Il ajoute que dans le but de répondre à la demande citoyenne, l'entreprise a fait état de l'augmentation du nombre de bus et la réduction du délai d'attente à 15 minutes, à compter du départ du premier bus et de l'arrivée du suivant, ainsi que du nombre de stations, après avoir informé l'usager. Dans le souci d'éviter la contagion, le même responsable souligne que son entreprise a choisi une nouvelle formule de tarification et de validité du ticket, où il sera procédé à la vente de tickets valables une semaine, au prix de 200 DA et d'autres d'une validité de 15 jours, au prix de 500 DA. Aussi, l'on note que dans le cadre des mesures préventives qui sont préconisées, «l'Etusa veillera à la désinfection des bus avant leur départ ainsi qu'à la mise en place de lignes de distanciation sociale à même d'organiser le service», a souligné le même responsable. à présent c'est l'occasion ou jamais, pour ce secteur de s'organiser et de mettre de l'ordre dans sa boîte.

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