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Corruption

L’État entame sa lutte contre ce fléau

des sous-commissions chargées de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte ont été installées.

Les pouvoirs publics ont mis en place cinq sous-commissions chargées du suivi de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, lesquelles ont été installées.
La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a abordé le rôle et les missions dévolues à ces sous-commissions dans la perspective d'asseoir la transparence comme critère incontournable dans la gestions des affaires de l'État et des deniers publics afin d'éviter les glissements qui favorisent la propagation de la corruption.
Dans ce sens, Salima Mousserati a rappelé que «ces sous-commissions constituent un maillon fort et un trait d'union entre les secteurs et les institutions ciblés par la mise en oeuvre de la stratégie et la Commission nationale chargée de son suivi pour la période 2023-2027», et d'ajouter: «Il s'agit de la sous-commission chargée du renforcement de la transparence et de la moralisation de la vie publique, de celle chargée de la promotion de la participation de la société civile et des médias à la prévention et à la lutte contre la corruption, de la sous-commission en charge du renforcement de la transparence et de l'intégrité dans le secteur économique, de la sous-commission d'appui au rôle et aux capacités des organes de contrôle, de la magistrature et des autorités chargées de l'application de la loi et de la sous-commission chargée de la promotion de la coopération internationale et du recouvrement des avoirs.
Ces sous-commissions, qui assurent le suivi des plans d'action annuels, comptent parmi elles des personnes expérimentées dans les domaines pertinents», a-t-elle précisé. Il faut savoir que «la démarche relative à la stratégie nationale et son élaboration s'inscrit dans le cadre de l'engagement des pouvoirs publics à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale, en plus de couronner le processus juridique et institutionnel institué par l'Algérie et visant à asseoir une stratégie inclusive et coordonnée de lutte contre la corruption». La coordination avec le Pnud visant «la mise en place de cette stratégie, a concerné l'appui méthodologique et technique, et la mobilisation des expertises internationales durant l'étape des concertations, organisées en coordination avec l'Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD), l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, et le Centre des politiques publiques du Pnud», selon le rapport qui a été établi par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
L'Algérie a décidé de renforcer davantage les mécanisme de lutte contre le fléau de la corruption dont la portée est devenue dangereuse durant les années précédentes, à cause de laxisme des agents publics et le vide juridique qui caractérise la loi qui encadre les mécanismes de la lutte contre la corruption et pour la mise en place les fondements d'une réelle transparence.
Le nouvel écrit de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a revu complètement lesdits mécanismes, en s'attelant à les réviser dans le sens de leur renforcement et leur consolidation.
Le doc rappelle que «cette stratégie repose sur cinq principes, dont découlent 17 objectifs et 60 projets, axés sur le renforcement de la transparence et de la moralisation de la vie publique, notamment à travers la consécration de l'intégrité du fonctionnaire public et de la reddition de comptes dans la gestion des affaires publiques, outre le renforcement de la transparence et de l'intégrité dans le secteur économique, par la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argent», souligne-t-on. Cette volonté de lutter contre le «soudoiement» a été renforcée par la démarche du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a institué le nouvel organisme du la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, à travers sa directive de 2 janvier 2020 qui a permis l'accélération de la dynamique visant la consolidation du dispositif législatif relatif à la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption comme un des engagements pris par le président lors de sa candidature à la magistrature suprême.

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