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Conformément à la constitution et sur décision du chef de l'état

L'élection présidentielle aura lieu le 7 septembre 2024

Les observateurs retiennent le formidable essor social et économique que connaît le pays.

Le président de la République a surpris les Algériens, ce jeudi, en prenant la résolution de rapprocher la date de la tenue de la prochaine élection présidentielle au 7 septembre prochain. Pour surprenante qu'elle puisse paraître, cette décision est conforme aux termes de la Constitution du 1er novembre 2020 qui stipule, dans son article 91, que le chef de l'État «peut décider d'organiser des élections présidentielles anticipées». Au plan strictement légal, Abdelmadjid Tebboune est dans son plein droit et exerce, à travers cette démarche, une de ses prérogatives que lui accorde la Loi fondamentale de la République. Il n'y a donc pas d'autres interprétations à avoir à ce niveau de la décision, mais cela n'empêche pas son caractère surprenant au regard de la proximité de la date initiale de l'élection présidentielle, censée intervenir au plus tard à la première décade du mois de décembre. Ce qu'il faut principalement retenir, c'est que le mandat du président Tebboune prendra fin le 7 septembre prochain.
Les Algériens qui seront conviés aux urnes à cette date, ont découvert leur président, un certain 12 décembre 2019, dans un contexte politique bouillonnant où le pays risquait la dislocation. Plus de 4 années plus tard, ils font un bilan on ne peut plus positif d'une présidence qui a été exclusivement au service des citoyens. On peut en avoir pour preuve le plan d'éradication des zones d'ombre lancé immédiatement après sa prestation de serment. Un programme qui a concerné plus d'une dizaine de millions de citoyens, vivant dans des conditions difficiles. Cette première oeuvre du Président a constitué et constitue toujours la philosophie du premier mandat présidentiel, à savoir que tout développement du pays ne vaut que par la satisfaction qu'il apporte aux Algériens. «Le citoyen est l'alpha et l'omega de la démarche du gouvernement», disait le chef de l'État.

Les 54 engagements
Surprise par une crise sanitaire mondiale, inédite dans les annales de l'humanité moderne, l'Algérie a pu compter sur son président qui a géré au mieux les premiers mois de la pandémie. Le pays a comptabilisé beaucoup moins de victimes que les plus grandes nations. Éloigné quelques mois des affaires du pays en raison de sa maladie en rapport avec le Covid-19, le chef de l'État n'en a pas moins réussi le coup de maître de faire sortir l'Algérie de la crise, sans recourir à l'endettement extérieur, tout en venant en aide à toutes les catégories de citoyens touchés par la pandémie.
On pensait objectivement son programme des 54 engagements quelque peu remis en cause, du fait que la crise sanitaire a très sérieusement réduit les recettes du pays, Abdelmadjid Tebboune n'a pas abdiqué et lancé sa première mesure qui consistait à défiscaliser les salaires de 30000 dinars au moment ou le pétrole était coté à 26 dollars le baril. Fin stratège, il savait ce qu'il faisait.
Le rythme de ses initiatives sociales s'est accéléré, en élargissant le bénéfice à l'ensemble de la classe moyenne. Des hausses de salaires dans la fonction publique, dans les autres secteurs d'activité grâce à la hausse du point indiciaire et des baisses de l'IRG. Les retraités et surtout les chômeurs n'ont pas été en reste de l'effort de solidarité nationale. Le chef de l'État a traduit ses actions en faveur du pouvoir d'achat des citoyens par son souci de sauvegarder la dignité des citoyens. Ces initiatives exceptionnelles ont accompagné les quatre années de mandat. Le Président était conscient de la nécessité d'améliorer le quotidien des Algériens et cela nécessitait du temps et des actions concrètes. Parmi ces actions, les observateurs retiennent le formidable essor économique que connaît le pays: le coup de pied dans la fourmilière des projets bloqués par la corruption, la loi sur les investissements, le développement du domaine minier national, la concrétisation du projet de gazoduc Algérie-Italie et le lancement des 3000 MGW d'électricité solaire, sont autant d'engagements à mettre à l'actif de la politique présidentielle. À travers les visites stratégiques, en Russie et en Chine, le président Tebboune a fait faire à l'économie nationale un bond de géant. Il reste, cependant, que ces partenaires ne sont pas les seuls à s'intéresser à l'Algérie. La position assumée de non-alignement défendue par le chef de l'État a multiplié les investissements directs étrangers.

L'opportunité des réformes
Au double plan politique et institutionnel, l'Algérie d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'avant. Et cette nouvelle vision des institutions de la République figurait en bonne place dans les 54 engagements du Président. Ainsi, parallèlement aux mesures sociale et économique, le président Tebboune a initié ce qu'on pourrait qualifier, sans tomber dans l'exagération, de chantiers historiques. Une nouvelle Constitution qui définit les missions de chaque institution et promeut une démocratie responsable, a été proposée à l'enrichissement et au référendum en pleine crise sanitaire. Il s'agissait de faire vite pour lancer les bases de la nouvelle Algérie. À la Loi fondamentale, il a été adossé deux lois organiques d'une importance capitale. Le Code électoral qui oblige les partis à rajeunir leurs candidats à la députation et à la représentation locale. Cette loi fut un ingénieux instrument de nettoyage de la scène institutionnelle. Elle a permis un renouvellement de plus de 80% du personnel politique.
Un sérieux coup de jeune a été apporté à l'APN et au Conseil de la nation. Il en a résulté des enquêtes de terrain et des inspections à travers l'ensemble des wilayas.
À l'échelle des communes, le phénomène des fermetures de routes a totalement disparu. C'est dire l'opportunité des réformes politiques et institutionnelles qui ont rapproché les citoyens des instances politiques. Cela ne veut pas dire que tout est parfait, mais il y a lieu d'admettre que le chef de l'État a ouvert la voie aux jeunes qui, dans un proche avenir, sauront faire le meilleur usage de leur expérience d'élus politiques. Et le processus de rajeunissement ne s'arrêtera pas puisque les élus n'ont droit qu'à deux mandats seulement.
En un peu plus de quatre ans à la tête de l'État, le président Tebboune a tenu tous ses engagements, jusqu'à redonner à l'Algérie son lustre d'antan sur la scène internationale. La réussite éclatante de toutes les manifestations sportives et les Sommets de chefs d'État organisés par l'Algérie a remis le pays au centre de l'équation géopolitique régionale et lui a permis d'imposer sa voix à l'échelle mondiale, depuis son élection au Conseil de sécurité de l'ONU. Son soutien inconditionnel à la Palestine a retenti dans l'hémicycle de l'Organisation des Nations unies et son combat pour toutes les causes justes, notamment celle du Sahara occidental, a donné une grande visibilité aux Sahraouis.
Retenons donc un parcours exceptionnel pour un homme qui a passé toute sa vie professionnelle au service du citoyen et de la nation. Il gravit tous les échelons de la responsabilité locale, puis plusieurs fois ministre de la République, Premier ministre, pour accéder à la magistrature suprême en bénéficiant de 58% des suffrages exprimés lors de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Un scrutin qui a eu comme résultat de faire faire à l'Algérie un bond en avant, notamment dans la perception que le chef de l'État a de la dignité des Algériens.

Le président de la République décide la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain

Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, ce jour, une réunion consacrée à l'examen des préparatifs de la prochaine élection présidentielle, en présence de Messieurs:

Le président du Conseil de la nation,
Le président de l’Assemblée populaire nationale,
Le président de la Cour constitutionnelle,
Le Premier ministre,
Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire,
Le directeur de cabinet à la présidence de la République,
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire,
Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections.

Il a été décidé la tenue d'une élection présidentielle anticipée, dont la date est fixée au samedi 7 septembre 2024. Le corps électoral sera convoqué le 8 juin 2024.

 

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