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Hausse des salaires, enquête sur les médicaments, une loi de finances complémentaire, Code des investissements, remaniement ministériel…

L’Algérie qui avance

L’on n’est plus dans l’anarchie et encore moins dans le noir. Beaucoup de questions ont trouvé des réponses.

Hausse des salaires et des allocations chômage au début de l'année prochaine, un encadrement strict et citoyen pour garantir un consensus national autour de l'opération «levée des subventions», présentation devant le Conseil des ministres du Code des investissements dans le courant du mois prochain, une loi de finances complémentaire et enfin un remaniement gouvernemental programmé dans une échéance assez proche. Ce sont là les principales annonces du président de la République, lors de son traditionnel entretien avec des représentants de la presse nationale. On aura donc compris que le pays passe à une autre phase de son parcours, après en avoir fini avec la pandémie de Covid-19. Le chef de l'État, qui paraissait très serein, n'était pas moins remonté contre des pratiques d'un autre âge qui devraient ne plus exister dans la nouvelle Algérie. Mais, comme il l'a lui-même suggéré, les batailles du développement se gagnent l'une après l'autre. La hausse du pouvoir d'achat en est une. L'augmentation du point indiciaire et la baisse de l'IRG, en sus de l'institution de l'allocation chômage sont autant d'acquis à inscrire à la détermination de l'État de ne pas dévier de la déclaration du 1er novembre. Mais conscient que l'inflation rattrape assez vite les gains des citoyens, le chef de l'État entend agir sur deux directions. La première déjà mise en branle, consiste à lutter sans répit contre les spéculateurs, avec des succès visibles à l'image des saisies importantes de quantités de banane, dont l'effet sur les prix a été immédiat. Cette opération et bien d'autres participent de la guerre au quotidien que mènent les services de l'État pour éradiquer un trafic, dont l'impact sur l'inflation, donc sur le pouvoir d'achat n'est plus à démontrer. Il reste que cette démarche n'est la panacée. Et l'annonce d'une nouvelle vague de hausse des rémunérations des travailleurs et des chômeurs est la seconde direction qu'entend prendre l'Exécutif pour améliorer le niveau de vie des Algériens. Ce sera fait dès l'entame de l'année 2023.
Cet effort est accompagné au plan économique par une action salutaire lancée par le chef de l'État qui a consisté à libérer des centaines de projets d'investissement. Des créations de postes d'emplois par dizaines de milliers, donc un apport en pouvoir d'achat pour les familles. Cette dynamique, qui n'épargne aucune wilaya du pays, sera pérennisée par l'adoption du nouveau Code des investissements censé booster l'appareil de production et partant créer un effet d'entraînement, dont l'impact sur la richesse nationale conduira à une meilleure croissance économique. Les Algériens en bénéficieront quasi instantanément.
Toutes ces mesures et décisions apporteront un mieux-être social qu'il va falloir préserver d'une déviance, déjà programmée par des lobbies de toutes sortes. En cela, le président Tebboune n'entend pas se contenter d'actions «traditionnelles». Il a affiché une forte volonté d'aller jusqu'au bout des pénuries préfabriquées de denrées alimentaires et de médicaments. L'Inspection générale de la Présidence sera les yeux et les oreilles du chef de l'État et plus encore, elle lèvera le voile sur les cartels qui travaillent à gripper la machine Algérie. Les enquêtes lancées par les limiers de la présidence de la République débusqueront, à n'en pas douter, bien des complots ourdis contre l'État. Mais là aussi, il n'est pas question pour Abdelmadjid Tebboune de tout mettre sur le dos des maffieux. Il y a aussi dans la gestion de certains départements de grandes insuffisances. Le chef de l'État ne s'en cache pas et est le premier à dénoncer d'importantes lenteurs dans l'exécution des programmes. Les fonctionnaires défaillants paieront pour leur laxisme et les ministres, qui ne savent pas appliquer des directives en supporteront les conséquences. Aussi, le président Tebboune a annoncé un remaniement ministériel, dont les principaux critères sont en rapport avec le taux d'exécution des programmes. Tout cela pour dire qu'en moins de 3 ans de présidence Tebboune, l'Exécutif n'a certes pas réglé tous les problèmes du pays, mais de mois en mois, l'Algérie avance résolument. L'on n'est plus dans l'anarchie et encore moins dans le noir. Beaucoup de questions ont trouvé des réponses, à l'image de celle du logement, dont on attend une gigantesque distribution à l'occasion de la fête de l'Indépendance. Ou encore la pandémie, vaincue avec un minimum de décès comparativement à des nations autrement plus développées que l'Algérie. 

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