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À l’aune des menaces qui ciblent l’indépendance de beaucoup de pays

L’Algérie ne badine pas avec sa souveraineté nationale

L’Algérie ne cédera pas un pouce de ce droit inaliénable et constitutif de son État, à savoir la souveraineté nationale.

Le monde actuel est en train de multiplier les chocs ciblant des États et des nations à l’aune de la nouvelle recomposition de l’échiquier international et les balbutiements d’un nouvel ordre mondial en devenir.
À ce niveau de restructuration des États et des nations, la question de la souveraineté nationale au sens large du terme, requiert une importance capitale dans la mesure où cette question est devenue une denrée très rare au vu de ce qu’elle représente comme existence intrinsèque d’une nation. L’Algérie fait partie des nations qui ont arraché leur souveraineté après une lutte de libération à travers une glorieuse révolution qui a émerveillé le monde entier.
La souveraineté nationale est vue comme un tout pour l’Algérie, cette approche intrinsèque est justifiée par l’histoire même de l’État et de la nation algérienne. Cette histoire est surtout teintée d’un sacrifice suprême où rares sont les pays qui ont payé un lourd tribut pour arracher leur indépendance avec tous les critères d’une souveraineté moderne et reconnue dans les standards actuels des Nations unies.
L’Algérie a de tout temps rappelé que l’État algérien n’a pas de sens si sa souveraineté est ciblée ou menacée. C’est pourquoi cet attachement des Algériens à la patrie quel que soit leur positionnement et indépendamment de leur classification sociale ou catégorielle.
L’Algérie a su gérer sa diplomatie sur la base de sa doctrine qui s’inspire de la Déclaration de principe du 1er Novembre 1954. Le non-alignement a constitué le maître-mot de toute la politique étrangère de l’Algérie. Cette démarche lui a valu respect et reconnaissance au niveau international.
Plusieurs dossiers phares dont la teneur relève d’un « sacerdoce » pour l’État algérien et ses responsables. L’interventionnisme des puissances étrangères dans les affaires internes des États a été plusieurs fois rejeté par l’Algérie qui voit dans cette entreprise une attitude néocoloniale. L’Algérie avait souffert des affres du colonialisme français, c’est pourquoi elle est allergique et rejette d’une manière épidermique ne serait-ce que l’idée de l’ingérence. L’Algérie a fait preuve de sérénité durant tout le long de son parcours dans l’édification de son État en le dotant d’institutions pérennes qui seront en mesure de faire face à toute sorte de menaces et dangers qui risque de porter atteinte et préjudice à la souveraineté du pays. L’Algérie a montré qu’elle était et restera un État souverain malgré la difficile transition que connaît le monde, aujourd’hui, sur fond de la guerre en Ukraine dont les causes sont en rapport direct avec la souveraineté des pays et leur indépendance. Il y a aussi l’autre guerre qui entame la souveraineté des nations à savoir ce qui se déroule en Palestine occupée par l’entité sioniste qui assure le rôle de proxy pour le compte des grandes puissances en mal de repositionnement planétaire avec l’émergence de nouvelles forces et puissances à l’image de la Chine et le retour de la Russie qui ont pu rebattre les cartes du monde actuel en exigeant de remodeler les relations internationales sur la base d’un multilatéralisme reflétant la nouvelle physionomie du monde.
L’Algérie a pu avoir son indépendance dans sa prise de position sur les questions clés en rapport avec la décolonisation. L’Algérie a dénoncé ouvertement et sans ambages le génocide perpétré par l’entité sioniste contre les populations civiles à Ghaza. Elle n’a pas faibli sur le plan diplomatique depuis plieurs décennies en rappelant au monde et au sein des Nations unies le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. C’est dire que l’Algérie qui consolide sa place diplomatique au niveau international à travers sa présence au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en sa qualité du membre non permanent, n’a guère lésiné quant à son rôle au niveau régional et international.
Sa présence en force au niveau africain renseigne sur les choix judicieux faits par les responsables algériens afin de se redéployer à nouveau sur le plan économique, commercial et stratégique en tant que force régionale qui se respecte et qui a son mot à dire.
Le « printemps arabe » a donné raison à l’Algérie qui a rappelé toujours que cette démarche émanant des officines étrangères ciblaient essentiellement la souveraineté des pays et la préparation de leur dislocation tous azimuts.
Aujourd’hui, l’on constate amèrement ce que sont devenus la Libye, le Yémen, la Syrie et avec un degré moindre la Tunisie.
Le Maroc qui est régenté par le Makhzen a vendu sa souveraineté en tolérant à l’entité sioniste de s’immiscer dans les détails de ces institutions politiques et stratégiques.
La souveraineté est une ligne rouge comme l’a affirmée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’Algérie ne cédera pas un pouce de ce droit inaliénable et constitutif de son État, à savoir la souveraineté nationale.

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