{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La vice-ministre des Affaires étrangères d’Egypte

«L’Algérie est dotée d’une vision claire et nette»

«L’Algérie joue un rôle de premier ordre dans la défense des intérêts communs africains et des Africains.»

Consensus total. Le rôle de l'Algérie dans la défense des intérêts communs africains et des Africains fait l'unanimité. Un «rôle fondé sur une vision claire et nette», souligne la vice-ministre des Affaires étrangères d'Egypte, chargée des organisations africaines, Souha El Djoundi, en marge du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique. Evoquant la médiation menée par Ramtane Lamamra, entre l'Egypte et le Soudan d'une part, et l'Ethiopie d'autre part, au sujet du barrage Ennahda, la diplomate égyptienne a fait savoir que «la coordination entre l'Egypte et l'Algérie est permanente et importante», partant de la fraternité et du combat commun qui lient les deux pays. Pour Souha El Djoundi, «il n'est pas étonnant que le ministre Lamamra tente de rapprocher les points de vue. Ceci aura son poids pour nous les Egyptiens». Tout en mettant en avant le «rôle que devra jouer l'Union africaine dans la résolution d'une crise», elle soulignera que « toute initiative allant dans ce sens est la bienvenue». Constituant le sujet principal de la rencontre d'Oran, la paix et la sécurité en Afrique, les participants ont mis en exergue la nécessité de s'unir pour défendre la cause africaine dans les challenges mondiaux. Le commissaire de l'UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, a indiqué que «ce séminaire vise à renforcer la coopération entre le Conseil de la paix et de la sécurité de l'Union africaine (CPS) et le Groupe A3 (trois pays africains membres du Conseil de sécurité de l'ONU)». Il a affirmé que «ce sont des questions-clés qui ont un impact sur le travail du nouveau département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, dont le mandat primordial est de promouvoir les synergies AGA-Apsa (Architecture africaine de gouvernance et Architecture africaine de paix et de sécurité) par l'alignement de la gouvernance politique et la stabilité». Dans un message lu par le directeur de gestion des conflits auprès de l'UA, Alhaji Sarjoh, l'interlocuteur a fait savoir que cette rencontre est «un forum dédié essentiellement à préparer le nouvel élu des A3 à mieux articuler, promouvoir et défendre les positions et les intérêts africains communs au sein du Conseil de sécurité, à travers la réflexion qui permet aux participants d'échanger les points de vue et les expériences et sortir avec des recommandations dans le sens de la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique». Il a ajouté que «cette rencontre sert aussi de plate-forme unique pour une interaction étroite entre le Conseil de paix et de sécurité de l'UA et les A3», affirmant que «la commission de l'UA, à travers le département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité et la mission permanente d'observation auprès de l'ONU, restera à la disposition du Groupe A3». «A travers le séminaire, l'Algérie a jeté les bases de la création éventuelle de ce que nous connaissons, aujourd'hui, sous le nom du Groupe A3. Et c'est l'Algérie qui a généreusement accueilli la première série du Séminaire de haut niveau de 2013 à 2016», a-t-il souligné, relevant que l'Afrique, qui oeuvre pour la préservation des acquis et l'intensification de l'élan actuel, continuera d'attendre des messages communs et une cohérence des voix». «Nous devons saisir cette occasion pour réfléchir et établir une feuille de route claire pour nos efforts collectifs pour atteindre les objectifs inscrits dans l'Agenda 2063, en particulier son programme phare de faire taire les armes», a-t-il indiqué, précisant que «notre continent continue de faire face à un nombre de menaces visant la sécurité, allant des conflits violents à la résurgence de changements anticonstitutionnels, au terrorisme et à l'extrémisme violent, à l'afflux de combattants et de mercenaires étrangers, à la prolifération d'armes illicites, aux effets néfastes du changement climatique et aux épidémies et pandémies dont le virus Ebola et la Covid-19». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours