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Lutte antiacridienne dans l’Afrique occidentale

L’Algérie aux premiers fronts

La rencontre d’Oran permettra de mettre en place un plan bien précis dans la lutte contre le criquet pèlerin devant s’étaler de 2023 à 2027.

Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Hamid Bensaâd, a souligné à Oran, «les efforts déployés par l'Algérie dans la lutte antiacridienne et les importantes capacités mobilisées à cet effet». Intervenant lors des travaux de la rencontre d'Oran, consacrée à la lutte contre le criquet, l'envoyé spécial du ministère de l'Agriculture est revenu sur «le rôle de l'Algérie, qui oeuvre sans relâche au renforcement de la coopération avec les États membres du Comité de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale».
Évoquant les sujets de pointe devant faire l'objet d'études et de discussions, par les participants, il a fait savoir que «la rencontre d'Oran permettra de mettre en place un plan bien précis dans la lutte contre le criquet pèlerin devant s'étaler de 2023 à 2027», soulignant «la nécessité de coordination et le travail participatif des États membres de la commission en charge de la lutte contre le criquet pèlerin». Le même responsable a attiré l'attention sur «la nécessité de la coopération dans cette bataille dans la région du Sahel, l'encadrement et le traitement efficient protégera l'Algérie contre l'invasion du criquet». Cette rencontre vient à point nommé, étant donné que le criquet pèlerin constitue un danger à hauts risques, compte tenu de son action dévastatrice notamment en ce qui a rapport avec les récoltes agricoles. Le représentant du ministère de l'Agriculture a, encore une fois, renouvelé «la mobilisation et la disposition de l'Algérie à coopérer avec les États membres dans la lutte contre ce phénomène, d'autant plus qu'elle préside les destinées de cette instance en charge de la lutte contre cet insecte destructeur dans la partie occidentale de l'Afrique».
Sur sa lancée, il a indiqué que «l'Algérie a traité une superficie de plusieurs milliers d'hectares». «Cela a nécessité l'affectation d'importantes enveloppes financières afin de contenir des essaims composés principalement de criquets et de larves»,a-t-il fait savoir. Et d'ajouter: «Face à la menace permanente que fait peser le criquet pèlerin sur la sécurité alimentaire de notre pays, l'Algérie, depuis l'indépendance, a adhéré avec fermeté et constance au schéma de lutte préventive en mobilisant toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires pour pérenniser cette stratégie qui assurerait une prévision précoce de l'arrivée de ce fléau», soulignant que «l'Algérie, en coordination avec le Clcpro a contribué à la mobilisation des moyens d'intervention et de protection au profit de nombreux pays de la région touchés par l'invasion acridienne pour leur permettre de faire face à ce fléau dévastateur».
Ce lot de mesures adoptées par l'Algérie a été adapté en prenant en compte la politique agricole de l'Algérie visant le développement de l'agriculture dans le sud algérien, d'où la nécessité de renforcer la surveillance du mouvement du criquet pèlerin et la mise en place des moyens d'accompagnement en adéquation avec la conjoncture, sachant que l'irrigation des superficies agricoles est susceptible de favoriser le climat permettant la procréation et le foisonnement du criquet. L'anticipation des événements, en renforçant la vigilance et la lutte accrue sont donc de mise», a-t-on fait savoir, d'autant plus que de nom-
breux projets d'investissement liés à la construction et à la réhabilitation ont été accordés par les pouvoirs publics de 2006 à 2022 à l'Institut national de la protection des végétaux, ce dernier étant l'outil opérationnel de lutte; ils ont permis aux services de la lutte antiacridienne.
Il s'agit de plusieurs bases logistiques dotées de tous les moyens nécessaires à une intervention rapide et efficace, d'un laboratoire spécialisé en «acridologie» mis en place au niveau de la wilaya de Tamanrasset aux fins d'assurer la recherche et la formation dans les milieux vitaux des criquets et d'assurer une couverture technique et scientifique complète dans tout le sud du pays. «Le gouvernement n'a pas hésité à répondre positivement à toutes les demandes reçues des pays voisins ou par l'intermédiaire de notre partenaire, représenté par l'instance, notamment afin de recevoir des étudiants dans les universités et les instituts de formation algériens», a fait savoir Hamid Bensaâd.

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