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Constantine

L’adrénaline monte

Entre promesse et réalité, le citoyen vit un véritable malaise social.

À moins de deux mois du mois sacré de Ramadhan, les pressions et la panique relatives aux prix des produits alimentaires de base se font sentir. Les prix reprennent l'ascenseur. Les oeufs coûtent plus cher que la poule. La mercuriale s'affole. L'adrénaline monte. En l'absence de contrôle, c'est la débandade Il est vrai que lors de la réunion du gouvernement du 4 janvier dernier, il a été question d'anticiper la donne. Un plan a été tracé pour assurer la disponibilité des produits alimentaires et agricoles à des prix raisonnables et l'approvisionnement régulier du marché, adapter l'organisation et le contrôle des marchés dans le but de répondre à la demande et aux besoins des citoyens durant ce mois sacré et de renforcer la lutte contre la spéculation et veiller à la continuité et la qualité des services fournis par les offices publics vitaux au profit des citoyens à travers toutes les régions du pays, particulièrement en ce qui concerne l'alimentation en eau potable et l'énergie. Des mesures à même d'endiguer les sources de discorde et de perturbations des marchés des produits alimentaires et des fruits et légumes. Un plan, certes, ambitieux, mais qui risque d'être contourné par les spéculateurs, estiment les citoyens de Constantine.
«Ce n'est pas un manque de confiance envers le gouvernement, mais c'est surtout les esprits malveillants qui posent problème», nous a déclaré un père de famille, ajoutant que «les spéculateurs trouvent toujours le moyen de mettre en difficulté aussi bien le petit citoyen que les autorités, une manière de décrédibiliser les promesses exprimées par l'État». Pour cette mère de famille «à nous deux on n'arrive pas assurer convenablement nos fins de mois, avec le Ramadhan qui sera suivi par l'Aïd El Fitr j'imagine le pire tant nos commerçant sont dépourvus de valeur morale». Aux marchés des fruits et légumes, les prix sont inabordables y compris pour les produits de saison comme l'orange, le citron ou les mandarines. Que dire, alors, des pommes ou d'autres produits. Idem pour les viandes rouges et blanches. Devant cette amère réalité, c'est à se demander comment les Constantinois préparent le mois du Ramadhan, notamment sur le plan financier. Si certains pensent que le mois se prépare à l'avance pour éviter de tomber dans le manque, d'autres ont exprimé leur mécontentement face aux spéculateurs qui tentent, selon eux, de piétiner les efforts de l'État pour soutenir les faibles revenus. Dans les deux cas, ils manifestent leur incompréhension face à la hausse des prix à la veille du mois sacré.

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