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Entreprise et recherche scientifique

«Il faut innover pour durer»

Le professeur Mohammed Bouhicha appelle à ce que l’entreprise algérienne intègre dans son plan de charge la recherche scientifique.

Les entreprises nationales, et partant la production nationale, ne peut se contenter de l'intégration et elles devront passer à l'innovation pour durer. Ceci est particulièrement vrai pour les secteurs clés et d'avenir sur lesquels misent l'État et les industriels, comme l'électronique, ou l'automobile. C'est ce que rappelle le Professeur Mohammed Bouhicha, Directeur Général de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il appelle à ce que l'entreprise algérienne intègre dans son plan de charge la recherche scientifique, car celle-ci est garante de sa pérennité à l'heure, où, les défis sont grands pour l'Algérie.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3, dans l'émission matinale, L'Invité de la rédaction, le Pr. Bouhicha juge nécessaire, voire vital pour l'entreprise, l'apport des chercheurs et des développeurs et autres porteurs de projets innovants. Il énumère en filigrane les moyens de financement adaptés à ce type d'approche susceptible de créer des milliers d'entreprises innovantes pour relever le challenge des nouveaux choix économiques. Le Pr. Bouhicha a fait savoir qu'après la présentation du prototype en avril dernier par le Centre de recherche en technologies industrielles (Crti), le véhicule électrique «Made in Algeria» sera produit en 2025.
«Un consortium constitué par le Crti et des industriels va produire le premier véhicule électrique à partir de l'année prochaine», a-t-il annoncé sur les ondes.
L'Invité de la rédaction a ensuite indiqué que les centres de recherche et les différents laboratoires relevant du ministère de l'Enseignement supérieur développent des inventions pour «pratiquement tous les secteurs», tout en précisant que «la priorité est accordée aux secteurs stratégiques, à savoir la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et la santé des citoyens». Selon ce même responsable, les travaux de recherche sont valorisés et la parole est donnée aux scientifiques. Il cite à ce propos une cinquantaine de travaux de recherche qui ont déjà été communiqués aux différents secteurs en vue de les rentabiliser. Il évoquera les innovations proposées au secteur de l'agriculture et portant sur l'amélioration et la conservation des céréales et servant à sélectionner les meilleures semences résistantes aux changements climatiques. Concernant le domaine de la santé, les centres de recherche ont proposé des dispositifs de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des modèles robotisés permettant de suivre les malades, énumérera-t-il à titre d'exemple. Il a néanmoins déploré le manque d'implication des entreprises dans le développement de la recherche scientifique et l'absence d'intérêt des investisseurs pour les produits proposés par les chercheurs. «C'est pour cette raison que nous encourageons, aujourd'hui, nos chercheurs à créer leurs propres entreprises et développer des produits finis qui constitueront une valeur ajoutée à l'économie nationale», a-t-il indiqué. Rappelons que les spécialistes appellent à hisser, sans plus tarder, le niveau de financement de la recherche scientifique.

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