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Ouverture des travaux du comité central du PT

Hanoune s’apprête à annoncer sa candidature

Ce sera sa quatrième participation après celles de 2004, 2009 et 2014.

La secrétaire général du PT, qui se prépare à annoncer sa candidature à la présidentielle, a focalisé son intervention lors de la cinquième session ordinaire de son comité entral tenue, hier, au niveau de l’Institut national d’études et de recherches syndicales, d’El Achour à Alger, sur la situation qui prévaut à Ghaza sous les bombardements quotidiens de l’armée sioniste depuis plus de six mois. Si Louisa Hanoune officialise sa candidature, ce sera sa quatrième participation après celles de 2004, 2009 et 2014.
Dans son rapport d’ouverture des travaux, elle a souligné qu’ « en dépit du fait que le délai nous séparant du scrutin est assez court, nous tenons à débattre sur l’élection présidentielle d’une manière apaisée et se concentrer sur l’essentiel, car le contexte mondial et territorial nous contraint d’éviter de faux débats qui attisent davantage les tensions politiques et voile la vision … ». « Est-ce que notre participation servira les intérêts du parti et de la nation ? Permettra-t-elle de faire avancer les réponses aux attentes et aspiration de larges catégories de la société ? Permettra-t-elle d’accélérer le recouvrement complet des libertés démocratiques? Aidera-t-elle à faire du processus d’ouverture politique et médiatique, qui demeure partiel et instable jusqu’ici, un processus irréversible ? Permettra-t-elle d’accélérer la libération de tous les détenus d’opinion et d’ en finir avec toutes les formes de répression politiques ? Contribuera-t-elle à mettre un terme à la criminalisation de l’action politique, syndicale et sociale, d’abroger toutes les lois liberticides et d’instaurer un réel multipartisme et immuniser le pays ? », sont autant de questions sur lesquelles portera le débat à huis clos.
La révision de la loi organique portant régime électoral sera également débattue, en sus qu’il n’est pas le seul facteur sur lequel nous construisons notre position puisque d’autres considérations entreront en jeu ». Par ailleurs, « que ferra le parti en cas de sa non-participation à cette échéance ? Y aura-t-il d’autres alternatives politiques ? » s’est-elle demandé, avant de répondre : « Quelle que soit notre décision, le parti ne peut pas se contenter du rôle d’observateur… » Sur sa lancée, elle a appelé le président de la République à « libérer les détenus d’opinion dans le cadre des mesures de détente qui doivent être prises immédiatement à même de permettre un débat serein lors de l’élection présidentielle ». Elle a souligné, dans ce sens, que ces mesures renforceront l’immunité du pays et constitueront un rempart contre l’ingérence étrangère. Elle a rappelé que « les familles d’une centaine de détenus ont attendu, en vain, des mesures de détente avant le Ramadhan, puis durant le 27e jour du même mois et enfin durant l’Aïd ».
Elle a appelé également de chef de l’État « à revoir et réajuster la loi sur la spéculation qui ouvert la porte à l’arbitraire, aux dérives… ». Sur un autre plan, elle a tiré la sonnette d’alarme sur la prolifération inquiétante des forces obscurantistes à tous les niveaux du secteur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur sous prétexte de lutter contre la toxicomanie qui relève pourtant exclusivement des services de sécurité. Évoquant l’association El-Baraka affiliée au MSP, elle a condamné « les accusations proférées par la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA) contre cette association, les qualifiant de « dérives » Elle a appelé dans ce contexte « les hautes autorités du pays à rompre le silence observé autour de cette question, pour éviter toute mauvaise interprétation d’autant plus que cette affaire est utilisée comme prétexte par les États-Unis pour s’ingérer dans nos affaires intérieures ».
Sans la citer nommément, la première responsable du PT, affirme que la responsable du CRA a criminalisé l’action de ladite association activant à Ghaza, malgré le fait qu’elle est reconnue, possédant un agrément et ayant été reçue par les hautes autorités du pays.
Cette responsable, poursuit-elle « a accusé cette association pour des raisons pas claires d’avoir des accointances avec les mercenaires et les marchands de guerre, ce qui a donné à l’ambassade américaine à Alger une occasion pour mener des investigations sur les activités de cette association … ». 

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