{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Réduction du taux d’inflation

Des mesures qui font mouche

Ces dernières ont été soutenues également par une lutte sans répit contre la corruption, la bureaucratie et la spéculation.

Établie en priorité par le président de la République pour l'amélioration du pouvoir du pouvoir d'achat du citoyen, la réduction du taux de l'inflation demeure l'un des axes centraux des actions de réformes. Il faut dire qu'une batterie de mesures et d'orientation ont été adoptées, ces dernières années, pour enclencher une tendance baissière du taux d'inflation, estimé au mois de mars 2024 à 8,6%. Cela étant, toute la problématique demeure celle de la régulation du marché de la consommation, à travers l'augmentation de la capacité d'approvisionnement en produits alimentaires et agricoles, le contrôle des prix des produits de consommation de base et la révision à la baisse du taux des droits douaniers, pour les matières premières. À cela s'ajoutent les effets de la concrétisation des programmes d'investissement et de développement en vue d'une réduction considérable des volumes d'importation. À ce titre, les premiers résultats de cette approche ont fait l'objet d'une stagnation du taux d'inflation qui s'est expliqué par les répercussions de la crise sanitaire, avant d'aborder une évolution à la baisse à partir des premiers mois de l'année 2023, reflétant les effets des solutions mises en place par les pouvoirs publics, notamment pour l'application et orientation des directions issues des séances de concertations et de dialogue avec les principaux acteurs de la scène économique et commerciale... Il faut dire que ces mesures ont été soutenues également par une lutte sans répit contre la corruption, la bureaucratie et la spéculation qui a abouti à un début de maîtrise de l'indice des prix de consommation des produits alimentaires affichant un recul progressif les premiers mois de cette année. À l'image de la situation du marché durant le mois de Ramadhan, où les prix des produits à large consommation n'ont pas connu de hausses particulières, confirmant l'effet positif des mesures mises en place. Il y a lieu de préciser que ces résultats découlent d'un travail de recensement et de constats qui a servi à établir les états des lieux nécessaires pour quantifier l'ampleur de la gravité de la situation du marché, et pour déterminer les axes qui porteront cette approche aux résultats escomptés, en l'occurrence, une baisse continue du taux d'inflation.
Cela étant, il est important de souligner que ce ne sont que les balbutiements d'une régulation, qui demeure dans le besoin d'un appui découlant des résultats du développement des secteurs stratégiques notamment celui de l'Agriculture, du Commerce, et de l'Industrie. En ce sens où l'augmentation des volumes de la production nationale, notamment celles qui contribuent à la substitution de l'importation, telles que la poudre de lait et les céréales, pour ne citer que celles-là, interviendrait de façon directe pour rétablir un équilibre en matière d'indice à la consommation et permettraient de l'amorcer. De même importance, la révision des mesures dédiées aux subventions dans le sens d'un ciblage progressif demeure l'une des clés de la réduction du taux d'inflation. Il va sans dire que l'ensemble de ces actions, et la valorisation de ces premiers résultats est conditionné également par la réévaluation de la monnaie nationale. Un défi indissociable de celui de la réduction du taux d'inflation, dans la mesure où cette action intervient sur la réduction de la valeur des importations et sur l'amélioration du pouvoir d'achat. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours