{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Des alliances se dessinent

L’élection présidentielle du 7 septembre 2024 se déroulera dans un climat serein.

Une partie de la classe politique a pris l'initiative de prendre contact et coordonner les initiatives dans l'objectif de créer les conditions de réussite de cet événement politique important dans la vie politique nationale.
Les partis de la majorité ne cachent pas leur implication mordicus dans cette joute électorale de la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. C'est dire que lesdits partis sont d'emblée inscrits dans le processus en cours, sans complexe ni hésitation quelconque.
Le FLN, le RND, le Front
El Moustakbel et le Mouvement El Bina ont scellé une alliance sans que cela ne soit annoncé officiellement, se contentant de parler de coordination et de rencontres périodiques entre eux pour coordonner les initiatives et les efforts afin de faire face aux enjeux politiques du pays en général et au défi de l'élection présidentielle anticipée en particulier. Donc, pour ainsi dire, il y a déjà un bloc politique qui s'active pour mettre en place les moyens adéquats à même de faciliter la tâche et les préparatifs à cette présidentielle anticipée.
Ils espèrent élargir la sphère de la coordination au plus grand nombre de partis politiques et de dynamique de la société civile pour donner plus d'ampleur à la dynamique de la présidentielle avancée du 7 septembre.
Hormis les partis de la majorité, il y a un seul mouvement politique, islamiste de surcroît, qui s'active et se déplace dans l'Algérie profonde pour faire passer son message et son programme, à savoir le Mouvement de la société pour la paix (MSP).
Le reste, surtout les partis dits de la mouvance démocratique, n'a pas dit un mot en ce qui concerne cet événement politique crucial de la présidentielle anticipée. Aucune rencontre entre eux ni une démarche n'a été entreprise dans la perspective de réunir les états-majors de ces partis qui s'amusent à se faire passer pour des partis d'opposition.
Cette partie de la classe politique, à savoir les partis dits d'opposition et «démocrates» en l'occurrence, ne donne pas l'impression qu'elle essaie de faire quelque chose en matière d'initiative politique même si cela pourrait s'opposer à la démarche de la majorité, qui a initié une initiative de coordination. Hormis Zoubida Assoul qui a annoncé sa candidature à cette élection, les partis de la mouvance démocratique excellent dans la politique de la chaise vide.
Ce qui est sûr, c'est que la dynamique électorale de la présidentielle anticipée aura un goût différent de l'élection précédente, à savoir celle du 12 décembre 2019, qui s'est déroulée dans un contexte particulier pour le pays.
L'élection présidentielle du 7 septembre 2024 se déroulera dans un climat calme et serein, loin de toutes formes de menaces et de déstabilisation des institutions de l'état. C'est pourquoi la classe politique doit s'impliquer profondément dans cette «lutte» et tenter sa chance afin d'inclure la règle démocratique dans un processus électoral à la hauteur et de l'importance de l'élection présidentielle anticipée.
Les partis de la majorité ont su engager une dynamique d'alliance et de coordination politique stratégique qui s'inscrit dans le temps et non uniquement pour des raisons relevant d'une conjoncture donnée.
L'élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain sera un test pour l'ensemble de la classe politique. C'est une nouvelle étape dans la pratique politique nationale, qui aura à changer la donne aux plans politique et idéologique. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours