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Du tonus dans les relations algéro-françaises

Darmanin donne le tempo

Le ministre français de l’Intérieur aura des entretiens avec Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Ils porteront sur les sujets de coopération en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme et le domaine migratoire.

Il y a des signes qui ne trompent pas dans le réchauffement des relations entre la France et l'Algérie. Près de quatre mois après la visite d'État du président français, Emmanuel Macron, suivie de celle de la Première ministre Élisabeth Borne début octobre, c'est au tour du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de fouler le sol algérien, en solo. Le ministre français effectue, depuis hier, une visite de trois jours en Algérie, rapporte l'AFP citant son entourage.
Le ministre français sera reçu en audience par Brahim Merad, ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Les entretiens seront, notamment axés sur «la question migratoire», révèle Le Parisien. Une visite intervenant au moment où le gouvernement français se prépare pour présenter sa nouvelle loi de l'immigration. Une loi visant à expulser davantage de ressortissants étrangers, dont les Algériens, en situation irrégulière dans le pays, mais aussi à régulariser les travailleurs sans papiers. Ainsi, cette nouvelle mesure permettra l'expulsion d'un grand nombre d'étrangers soumis à l'obligation de quitter le territoire français (Oqtf). Particulièrement, les étrangers se rendant coupables de délits graves et de crimes. Mais pour ce faire, la collaboration de pays tiers, dont l'Algérie, est plus que nécessaire. D'autant que dans la «Déclaration d'Alger», les deux parties avaient mis en avant la place fondamentale qu'occupe la dimension humaine dans la relation bilatérale, tout en rappelant leur engagement à respecter le cadre juridique qui régit leurs relations en matière de retour et de réadmission. Aussi, a-t-il été décidé de réactiver le groupe technique bilatéral de suivi de l'accord algéro-français du 27 décembre 1968, qui réglemente le séjour, l'emploi et la circulation des ressortissants algériens en France. Au-delà, les sujets de coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme seront également abordés. D'autant que lors de la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn) algéro-français, tenue les 9 et 10 octobre 2022, à Alger, sous la coprésidence des Premiers ministres Aïmene Benabderrahmane et Elisabeth Borne, les deux parties avaient renouvelé leur volonté d'inscrire résolument les relations algéro-françaises dans une dynamique soutenue de progression, notamment dans les domaines stratégiques et d'avenir, conformément à l'esprit et à la lettre de la feuille de route tracée par les chefs d'État, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, telle qu'elle se dégage de «la Déclaration d'Alger pour le partenariat renouvelé entre l'Algérie et la France», qu'ils ont signée le 27 août 2022 à Alger. Dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Alger et Paris prônent une approche intégrée. L'assèchement des sources du financement du terrorisme sera l'axe principal de cette coopération, au même titre que la coopération dans les domaines sécuritaires.
En somme, les relations algéro-françaises gagneraient en intensité Dans une vidéo mise en ligne, l'ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, a affirmé que «l'année à venir verra une grande dynamique dans les relations entre les deux pays, concrétisée par un certain nombre de visites de hauts responsables français en Algérie». L'objectif est «de concrétiser les accords et ententes convenus lors de la visite du président français et de sa Première ministre». Dans cet ordre d'idées, le diplomate français a annoncé la visite du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, à Alger, avant la fin de l'année. Une visite devant intervenir dans le sillage de la réunion des responsables des services de sécurité des deux pays, tenue à Alger, et régentée par les présidents Tebboune et Macron. Enfin signalons que Gérald Darmanin, qui sera accompagné de son épouse, se rendra également «dans le désert algérien où est né son grand-père», révèle la dépêche de l'AFP qui souligne que le «ministre porte en deuxième prénom celui de son grand-père maternel, Moussa. Moussa Ouakid est né dans le douar d'Ouled Ghalia. Il a été tirailleur algérien et résistant dans les forces françaises de l'Intérieur (FFI) en 1944».

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