{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Activité boursière

Comment rattraper le temps perdu

Ce texte vise à donner un nouveau souffle à la Bourse et faciliter l’acte de lever des fonds.

En phase de restructuration et d’ouverture vers de nouveaux paradigmes de fonctionnement, l’activité boursière tente de s’adapter aux développements économiques enregistrés ces dernières années, à travers de nouvelles orientations. C’est ce qu’ a précisé le président de la Cosob, Youcef Bouzenada, soulignant que « la Bourse connaîtra en 2024 une nouvelle dynamique à la faveur du nouveau règlement devant faciliter les levées de fonds et les introductions de nouvelles sociétés, en vue d’actualiser l’ensemble des textes réglementaires régissant l’activité du marché financier afin de l’harmoniser avec les nouvelles exigences de l’économie nationale et les standards internationaux ». Une nouvelle direction qui vise à traiter le point névralgique de l ‘ activité boursière depuis des années, en l’occurrence, celui du financement. Sous le poids de règles drastiques, qui exigent aux entreprises de présenter des valeurs mobilières performantes pour prétendre à l’accès en Bourse. Or, ces dispositions ne s’adaptent pas à la réalité du terrain, où de nombreux changements sont intervenus ces dernières années, pour renforcer une transition économique efficiente. Il faut dire que les avancées réalisées dans l’ensemble des secteurs, et les résultats enregistrés en quatre années, nécessitent d’être portés par une assise financière, où la Bourse serait le régulateur central du marché, et l’indicateur de la santé financière des entreprises. Pour aboutir à cette configuration, les nouvelles procédures visent à faciliter l’accès aux sociétés en voie de développement, et celles en besoin de financement. C’est du moins ce que confirme M. Bouzenada, précisant que « ce texte, portant règlement général de la Bourse des valeurs mobilières (actions et obligations), qui remplace le texte datant de 1997, vise à donner un nouveau souffle à la Bourse et faciliter l’acte de lever des fonds sur le marché financier à tout émetteur quel que soit son statut ou sa taille en simplifiant les dispositions d’admission, en encadrant au mieux les séances de Bourse ».Une ouverture de taille, qui intervient dans une conjoncture économique essentiellement axée sur la modernisation des systèmes de gestion, et de développement à travers les programmes de numérisation, qui commencent déjà à impacter le paysage économique, et financier , à l’image du lancement de nouveaux produits , tels que le financement participatif entre particuliers, dédiée aux start-up et aux microentreprises à travers les plates-formes numériques. Une nouvelle dynamique qui repose, cependan,t sur les nouvelles règles fondamentales et les procédures d’admission, et notamment leurs impacts sur la sphère économique. Il va sans dire que les attentes sont grandes, et s’articulent autour d’un marché financier et d’une activité boursière qui favorisent la croissance économique. Dans ce sillage, le même responsable souligne que « La réforme qu’introduit le nouveau règlement de la Bourse d’Alger permettra de créer cinq marchés, indique le président de la Cosob, précisant qu’ « il s’agit du marché des titres de capital, qui sera composé d’un segment principal et d’un segment de croissance avec des conditions d’admission fixées sur la base de la valeur de l’entreprise et non du capital social, le marché des titres de créances et celui des organismes de placements collectifs (OPC) où l’on négocie les actions, parts et certificats de Sukuk ».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours