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Entreprises fictives et bradage de deniers publics à Laouinet

«Blanche Algérie» au centre d’un scandale

L’enquête préliminaire a abouti à l’implication de, l’ex-P/APC de la commune de Laouinet dans la wilaya de Tébessa, plusieurs ex-et actuels élus et 13 entreprises fictives, ainsi qu’un chef de service technique, des membres de la commission des marchés et d’approbation d’agréments d’entreprises.

Ce panel de présumés impliqués est accusé de manipulation douteuse des fonds et des projets de « Blanche Algérie », détournement de fonds publics, fausse déclaration, faux et usage de faux, création d’entreprises fictives et escroquerie, apprend-on de source sécuritaire. Selon les précisions filtrées par notre source, le scandale tire ses relents des infiltrations parvenues aux services de sécurité de la commune de Laouinet, sur des actes en rapport avec des agissements frauduleux, entachant le projet « Blanche Algérie ».
Les faits s’inscrivent dans l’exercice 2016-2017, lorsque des entreprises avaient décroché des marchés qui, en réalité n’ont pas été concrétisés, nous précise-t-on. Ces mêmes entreprises avaient à leur actif des employés en retraite percevant chacun, un salaire mensuel de 18 000 DA, nous ajoute-t-on. Puisque selon les explications apportées par la même source, la commission des marchés de l’APC de Laouinet, exigeait pour l’approbation de ce projet de développement, d’une part, le recrutement de sept employés professionnels et d’autre part, de les déclarer à l’APC, comme étant des contractuels, affiliés à la caisse de sécurité sociale. Ces clauses douteuses, selon notre source, permettaient aux entreprises concernées d’obtenir le projet, pour une durée de 3 mois, renouvelable une seule fois, pour une enveloppe de 90 millions de centimes.
Des fonds destinés aux salaires et aux cotisations de la sécurité sociale des « présumés » employés. Or, toutes ces procédures administratives étaient dédiées à des entreprises et un personnel fictif, a souligné la même source. L’information judiciaire engagée par la police judiciaire, sur réquisition du procureur de la République, a débouché sur le pot aux roses. Lors de la vérification des cahiers des charges des
13 entreprises et l’audition de « présumés » employés, la découverte a été sidérante. Puisque, nous dit-on, tous les employés ont nié, le fait d’avoir travaillé pour une quelconque entreprise, encore moins perçu un salaire. Ils n’avaient aucune affiliation à la caisse de sécurité sociale. Soutenant que leurs dossiers avaient été utilisés (exploités) à leur insu. Selon la même source, parmi la liste des employés fictifs, figure un détenu à la prison de Hammamet, qui percevait une mensualité de 18 000 DA. Lors des auditions, certains prévenus impliqués dans ce dossier, bien que les registres de délibérations et décisions, portent leurs signatures, ont réfuté en bloc, selon notre source, d’avoir approuvé ces projets à ces entreprises.
Par ailleurs et aux termes de l’enquête, il a été découvert, plusieurs trous financiers, dont le montant n’a pas été dévoilé par notre source.
En outre, au moment de la mise sous presse, les présumés impliqués dans cette affaire, font l’objet d’une présentation, par-devant le procureur de la République, territorialement compétent, a conclu notre source.

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