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Tourisme de montagne

Béjaïa fait le plein

Les sommets enneigés de la Kabylie n'ont jamais été aussi prisés par les habitants de Béjaïa et ceux des wilayas environnantes qu'en cette période.

Depuis l'arrivée de la poudreuse, un intérêt particulier est accordé à la montagne dans notre pays et plus particulièrement à Béjaïa. La neige attire. Elle est source de revenus pour certains et de repos moral et d'entretien physique pour d'autres.
Si les agences de voyages se sont mises de la partie, en organisant des circuits touristiques tous aussi intéressants les uns que les autres à des fins lucratives, d'autres acteurs, notamment les groupes de randonneurs, le font pour le plaisir de la découverte et de l'entretien physique et moral. La troisième manière reste celle des initiatives individuelles.
La randonnée qui est réputée ces dernières années à Béjaïa contribue à être le sport favori qui compte beaucoup d'adeptes. C'est le cas du groupe d'Aokas. Les marcheurs d'Aokas se sont offerts la neige en allant à sa rencontre sur les hauteurs des sublimes territoires de la station à la fois balnéaire et montagneuse de Melbou et ce, en partant du pittoresque village Laâlem, perché sur les hauteurs majestueuses de la localité déshéritée de Tamridjt située, faut-il le signaler, à l'extrême sud-est du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. C'était samedi dernier.
En effet, ils étaient 19 joyeux randonneurs à répondre présents à cette énième escapade pour effectuer un parcours de l'extrême, entamé dans la joie et la bonne humeur habituelle du paisible village Laalem, pour atterrir, 25 kilomètres plus loin et en fin de journée, au pittoresque village frontalier de la commune de Ziama Mansouriah, à savoir le paisible village Tikserth qui donne directement sur la Grande Bleue, soit la mer Méditerranée. Il faut dire que cette sortie sera gravée dans la mémoire des participants chanceux, du fait des paysages à couper le souffle qui défilaient à chaque fois et, aussi, par le magnifique parcours tantôt éreintant par les montées raides, tantôt par l'épaisseur de la neige agréablement pénible à fouler. Sentiers de chèvres rocailleux et difficiles d'accès, ainsi que des pistes forestières praticables, ont été arpentés lors de cette mémorable journée caractérisée par un ciel changeant, parfois menaçant, allant du froid matinal à la grisaille vers la mi-journée, avant que prenne place un beau soleil pour terminer en beauté cette fabuleuse escapade. «Pour effectuer tout le somptueux parcours sous la direction du pisteur Mahmoud Mokrani, les téméraires du jour ont dû traverser les désertés villages Igheldane Moussa et Tiguezgazitane où des ruines d'habitations témoignent toujours du passage de la civilisation humaine, Jorahla, où les férus de la nature se sont offerts une poudreuse bien vivifiante qui a donné lieu à des batailles fréquentes de boules de neige, puis Tamrabet où l'histoire de notre glorieuse révolution se conjugue toujours au présent à travers la présence de plusieurs tombes de nos vaillants et valeureux martyrs tombés au champ d'honneur, les armes à la main contre l'armée française, ensuite Aguena Wakouche, El Kanoun et, enfin, Takliâth qui donne sur le point de chute Tikserth où le bus Toyota habituel nous attendait pour rentrer au bercail», commente Azzedine Zidani, le pionnier du groupe les marcheurs d'Aokas. Il faut dire que cette énième escapade a été marquée par la présence d'un jeune compatriote venu du lointain pays, l'Australie, où il s'est installé après avoir fait les beaux jours de la robotique en France, puis le Japon, la Nasa en Amérique qu'il a tant rêvé de rejoindre pour, enfin, s'installer en Australie pour révolutionner les drones qui explorent jusque et y compris les mines et autres grottes, à travers une technologie des plus modernes. Lui, c'est notre modeste compagnon du jour. Kendoul Farid, qui a fait l'université de Béjaïa, avant d'aller en France terminer son doctorat, en effectuant des travaux de recherches poussées sur les drones. Une manière de dire que notre chère patrie, l'Algérie, recèle de la matière grise qui s'exporte bien dans les pays où on leur donne de l'importance. Enfin, il y a lieu de signaler que la faune et la flore se portent bien dans cette vaste région et ce malgré les multiples incendies criminels de l'été écoulé, et que la neige recouvre toujours les sommets alentours qui forment la gigantesque chaîne montagneuse des Babors, en attendant la prochaine randonnée pédestre thérapeutique prévue sur le grand massif forestier de l'Akfadou.

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