A l’écoute des investisseurs

En exécution des instructions du chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa et dans le cadre de l'accompagnement des investisseurs et de l'écoute de leurs préoccupations, afin de lever tous les obstacles et encourager les projets d'investissement dans la wilaya, les membres de la cellule d'accompagnement des investisseurs, accompagnés du délégué du bureau régional du Conseil algérien du renouveau économique (Crea) de Béjaïa, se sont déplacés à la zone d'activité de Taharacht, dans la commune d'Akbou.
Il s'agit, pour les autorités de la wilaya, de connaître les conditions de travail, les préoccupations et les aspirations des investisseurs et des acteurs économiques de cette zone d'activité où sont implantées de nombreuses unités industrielles, qui font la fierté de la wilaya.
Ce déplacement a été ponctué par une séance de travail programmée sur place en présence du chef de daïra d'Akbou, du représentant du bureau régional de Bejaia du Conseil algérien de renouveau économique (Crea), des directeurs des secteurs de l'industrie, des l'environnement, de l'agence foncière, ainsi que du directeur de la Sonelgaz. Un diagnostic a été établi sur place, relevant les obstacles qui entravent les activités des investisseurs afin de leur dégager des solutions appropriées.
Située à la sortie d'Akbou, à 70 km au sud-ouest de Béjaïa, la zone d'activité (ZAC) de Taharacht est l'une des zones les plus prospères de la wilaya. Implantée non loin de la pénétrante autoroutière de Béjaïa, cette zone reflète un dynamisme qui n'a de valeur que de propulser la wilaya de Béjaïa au rang des régions les plus productives du pays. Lancée au milieu des années 1990, des dizaines d'entrepreneurs privés, pour la plupart spécialisés dans les secteurs de l'agroalimentaire ou de l'emballage, s'y sont installés et ont prospéré sur cette ancienne parcelle en jachère, devenue le plus grand pôle agro-industriel du pays.
Des leaders de Soummam et Danone, dans les produits laitiers, ou Général Emballage, le n°1 de la production de carton ondulé, Ifri dans les eaux minérales, alimentent les caisses de l'Assemblée populaire communale d'Akbou en matière de recettes fiscales. Une manne qui lui permet de se hisser au classement des villes du pays en termes de ressources, avec un budget de plusieurs milliards de dinars. Sans compter les milliers d'emplois directs et indirects que procurent les industries de la ZAC. Une bouffée d'oxygène pour les Akbouciens en particulier et la région tout entière en général, régulièrement en proie à des troubles sociaux. Aujourd'hui, cette zone d'activité est au centre de l'intérêt des pouvoirs publics, qui se concertent avec les opérateurs économiques pour trouver des solutions à tous les obstacles qui freines son activité. De par sa situation géographique et son potentiel industriel, la région de Béjaïa constitue un véritable pôle économique, où l'investissement demeure la priorité des autorités locales. Le secteur de l'agroalimentaire domine l'ensemble des entreprises industrielles existantes et compte des dizaines d'entreprises privées de production d'huile de table, margarine, sucre, semoule, lait et dérivés, pâtes alimentaires, biscuits et usines de mise en bouteilles d'eaux minérales...