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ILS SONT MORTS DANS DES ACCIDENTS EN 2011

4598 vies auraient pu être sauvées

Manque de vigilance ou ignorance, l'année écoulée a vu la vie de milliers d'Algériens fauchée à cause des petits gestes qui coûtent cher.

Destin ou mort stupide? Entre accidents de la circulation, inondations ou mort par asphyxie et noyades, les Algériens s'exposent à tous les dangers. Manque de vigilance ou ignorance, l'année 2011 a vu la vie de milliers d'Algériens fauchée par les accidents évoqués. Les chiffres font peur.
Le terrorisme routier continue à faire des ravages et reste la principale cause des décès par accident. Les routes ont causé la mort de 4598 personnes au niveau national. C'est le chiffre communiqué hier par la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Comparativement à 2010, ce chiffre est malheureusement en hausse de 25%. En 2011, les accidents de la circulation étaient en hausse de 23%, ce qui représente un taux d'augmentation de 25% du nombre de morts sur les routes et 7% du nombre de blessés au niveau national, selon le commissaire principal de la direction de la sécurité publique à la Dgsn, M.Ahmed Naït El Hocine, qui s'exprimait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. L'invité de la rédaction a révélé qu'«une hausse du nombre d'accidents de circulation et de décès par cette cause a été enregistrée dans les milieux urbains. Il a été recensé une hausse de 15% du nombre de décès (soit 767 décès) et 17% pour les blessés (21.425), ce qui représente une hausse de 16% du nombre d'accidents (18.467 accidents)», a-t-il dévoilé.
L'Algérie occupe désormais la troisième place sur le triste podium mondial du terrorisme routier contre celle de quatrième qu'elle détenait déjà depuis longtemps. De son côté, la Protection civile livre des chiffres inquiétants concernant les décès par asphyxie ou par noyade. Quelque 133 personnes sont mortes par noyade durant la dernière saison estivale. Ce chiffre aurait pu être plus lourd, n'était l'intervention des éléments de la Protection civile. 28.774 personnes ont été sauvées par ces mêmes éléments alors que le nombre d'interventions était de 50.101. Ces statistiques ont été communiquées hier par le lieutenant Bernaoui, de la cellule de communication de la Protection civile. Quant au décès par monoxyde de carbone, les mêmes services ont recensé 175 personnes asphyxiées, alors que 570 interventions ont été effectuées par les pompiers.
Quant aux inondations, des dizaines de personnes ont été emportées par les eaux. Des dizaines d'autres ont été sauvées. A la lumière de ces chiffres, il ressort que les causes du drame sont diverses alors que le résultat est le même: la mort, encore et toujours la mort de milliers d'Algériens. Et pourtant, les pouvoirs publics ont pris des batteries de mesures espérant stopper cette hémorragie. Les différents dispositifs mis en place, à l'instar du radar, retrait de permis de conduire, plaques de signalisation et ouverture des autoroutes, n'ont pas eu les résultats escomptés.L'arsenal législatif à même de sévir contre les chauffards existe bel et bien, néanmoins son efficacité demeure discutable car son exécution pose encore problème. Il est attendu à ce que l'introduction du permis à points contribuerait à la baisse du taux de mortalité suite à des accidents de la route.
De son côté, le commissaire principal à la direction de la sécurité publique à la Dgsn, a lié cette hausse à celle du parc automobile qui est passé de 3 millions de véhicules en 2006 à environ 5,5 millions de véhicules en 2011. Et d'expliquer cette hausse, également, par le fait que le transport de voyageurs et de marchandises s'effectue par voie terrestre. Une fois de plus, les conducteurs titulaires de nouveaux permis sont impliqués dans 4576 accidents en zone urbaine, alors que les titulaires de permis de deux à cinq ans sont représentés dans une proportion de 4867 accidents.
C'est ainsi que des voix s'élèvent chaque jour pour demander de revoir la durée de la formation dans les auto-écoles et la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire. Il est plus que primordial que la vigilance et la prise de conscience soient de mise plutôt que de se cacher derrière la fatalité liée au destin.

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