Oran
300 tonnes de viandes rouges importées
120 brigades, composées de contrôleurs, seront déployées un peu partout dans les marchés des 26 communes, a-t-on expliqué.
C'est déjà le mois sacré de Ramadhan et le lot des mesures à prendre, celles-ci s'imposent de fait et de manière systématique et...machinale. Ayant cerné toute la question liée aux préparatifs et au suivi rigoureux à assurer durant ce mois, la direction du commerce et de la promotion des exportations de la wilaya d'Oran met en avant les mesures décidées, d'assurer les produits de large consommation jusqu'au contrôle du marché. En ce sens, l'on fait savoir «l'importation jusqu'ici, de pas moins de 300 tonnes de viande rouge». La même source a ajouté que «le programme tracé vise l'importation de 3000 tonnes de cette viande», soulignant que «le prix est fixé à 1200 DA/kg». «Ces exportations en grandes quantités s'ajoutent à la production nationale.» En décidant de telle sorte, les mêmes services sont plus que conscients de «l'envolée des tarifs de cette chair animale qui prennent l'envolée à la moindre occasion, comme le Ramadhan», a-t-on par-là même déploré, d'où l'inondation du marché local par cette matière à la fois tant demandée et tant consommée. «La finalité visée est la mise à plat du phénomène de la spéculation», a-t-on expliqué. Il s'agit, selon la même source, des «mesures anticipatoires visant principalement la stabilisation des prix des produits de large consommation». De prime abord, ces importantes quantités de viandes importées seront, expliquent toujours les mêmes sources, commercialisées dans les boucheries, ces dernières seront soumises à un contrôle rigoureux. La moindre lacune relevée est synonyme des sanctions toutes aussi rigoureuses à prononcer en prenant en compte la loi réprimant la spéculation. En se préparant à faire face à d'éventuels dépassements, la direction du commerce est en phase très avancée dans la mobilisation de ses troupes devant juguler les tricheries lambda, dont la spéculation, en plus de la répression de la fraude, d'assurer le contrôle de la qualité, de la régulation et de l'organisation de l'activité commerciale. «120 brigades, composées d'inspecteurs contrôleurs seront déployées», a-t-on appris auprès de la direction du commerce expliquant que «les services mobilisés feront face à toute velléité visant le dysfonctionnement du marché en s'imposant tout en imposant la force de la loi et de la réglementation». Et d'ajouter que «le programme de contrôle prévoit des sorties inopinées à opérer par ces inspecteurs-contrôleurs aussi bien dans les commerces que dans les marchés en plus des grands espaces commerciaux». «Implacables seront les mesures à prendre», a t-on fait savoir. La même source fait savoir qu'«outre les prix, qui feront l'objet du contrôle rigoureux, les conditions d'hygiène seront également dans le menu de cette vaste opération, allant des conditions de transport jusqu'aux moyens de conservation des produits périssables et des produits de large consommation». La direction de commerce s'apprête à lancer un autre vaste front de bataille visant principalement le contrôle de la commercialisation des produits alimentaires soutenus par l'Etat, comme la semoule, le pain, le lait, l'huile de table et le sucre etc. Dans ce chapitre bien nommé, «l'affichage des prix de vente et la présentation des factures d'achat sont d'autant plus de mise que les inspecteurs contrôleurs ne comptent pas badiner avec leurs mots en sévissant le jour J», a-t-on encore une fois souligné.