{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Plusieurs civils ciblés par des groupes armés dans la région Est de la RDCongo

Une coordination internationale pour stopper la violence

Un nombre important d’experts internationaux travaillant à l’ONU sont convaincus que la solution viendra de la coordination de toutes les organisations afin de dégager une stratégie concrète sur le plan politique pour mettre hn terme à cette flambée de la violence en RDC.

Les rebelles ADF ont fait de nouvelles attaques causant plusieurs morts entre trois et huit selon la presse locale «dans la nuit de jeudi à vendredi en Ituri, province « de l'Est de la République démocratique du Congo». Cette énième attaque dans la région du l'Est qui reste toujours enflammée par la violence s'inscrit dans le sillage du maintien de la situation sécuritaire en l'état et ne pas permettre à une solution politique d'émerger et se faire une place sur la scène nationale congolaise.
Le président de la société civile de la chefferie (entité coutumière et administrative) de Walese Vonkutu, Dieudonné Malangay, a souligné que «les rebelles ADF ont attaqué le village Ndimo, où ils ont tué quatre personnes dont un militaire et une femme» et blessé au moins trois enfants. Dans la même nuit, ils ont fait incursion à Zunguluka, à 3 km de Ndimo, où ils ont brûlé vifs quatre civils dans leur maison», a-t-il expliqué.
L'ONG «Physicians for Human Rights (PHR)´´ a essayé d'apporter sa contribution dans la perspective d'apaiser la situation sécuritaire et abaisser le degré de la violence qui fait rage dans la région de l'Est de RDCongo. Dans ce sens, ces rapporteurs ont souligné que «alors que le s'intensifient dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, nous appelons toutes les parties au conflit à protéger les civils se trouvant dans les zones de combat, à respecter le droit international humanitaire et à assurer l'assistance aux personnes déplacées», a-t-elle signalé.
Dans un autre registre, Joyeux Mushekuru coordinateur de PHR en RDC a indiqué que «la situation qui se détériore dans le Nord-Kivu est devenue désastreuse et justifie une action immédiate de la part des combattants et de la communauté internationale. Nous sommes alarmés par les informations faisant état du positionnement de l'artillerie lourde près du camp de personnes déplacées de Bulengo, où PHR s'associe à HEAL Africa pour apporter un soutien aux enfants survivants de violences sexuelles liées au conflit», a-t-il précisé.
Le drame des civils de toutes catégories et âges ne cesse de prendre de l'ampleur. La situation frôle l'entendement dans la région de l'Est de RDC, et aucune perspective d'une solution politique ne se profile à l'horizon.
Le même coordinateur de PHR en RDC, Joyeux Mushekuru en l'occurrence, a déclaré que «Le Nord-Kivu est au bord du gouffre. Les civils et les structures médicales sont pris au milieu des affrontements qui s'intensifient. Les combattants doivent immédiatement respecter le principe de distinction et éviter les hostilités à proximité des sites civils. Les acteurs internationaux doivent dans l'urgence s'efforcer d'apporter un soutien aux personnes touchées. Nous appelons les Nations unies, l'Union africaine et les pays voisins de la RDC à se mobiliser pour parvenir à la paix, qui reste la solution durable à l'insécurité dans l'est de la RDC. Sans ces mesures essentielles, la région risque de connaître une catastrophe encore plus importante», a-t-il signalé.
L'enjeu est crucial dans la région de l'Est, il faut une coordination entre des organisations régionales et internationales afin d'imposer un cessez-le-feu immédiat pour permettre aux civils de reprendre leur vie le pus normalement du monde loin des menaces quotidiennes de mort et de déportation.
Les observateurs internationaux s'interrogent sur les raisons qui ont fait qu'aucune opération militaire n'est venue au bout de ces groupes rebelles qui sèment la mort et la peur.
Dans ce sens, un analyste appartenant à la Fédération Internationale pour les Droits humais (FIDH), a indiqué que «La région est le théâtre de la formation, dissolution et réapparition de groupes armés depuis plus de 30 ans, sans qu'aucune opération militaire n'ait réussi à apaiser la situation. La population, victime de cette tragédie, aspire profondément à la paix, alors que des élections se profilent pour la fin de l'année. Face à cette situation, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres en RDC, l'Association africaine de défense des droits de l'Homme (ASADHO), le Groupe Lotus et la Ligue des Électeurs, condamnent les violations des groupes armés à l'égard des populations civiles, demandant la fin de cette spirale de violence», a-t-il affirmé.
Un nombre important d'experts internationaux travaillant à l'ONU sont convaincu que la solution vient de la coordination sérieuse de toutes les organisations afin de dégager une stratégie concrète sur le plan politique pour mettre terme à cette flambée de la violence en RDC. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours