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La cérémonie s'est déroulée hier au kremlin

Poutine, investi président, promet aux Russes la victoire

Mi-mars, à l'issue d'un scrutin remporté triomphalement avec plus de 87% des scrutins exprimés, Vladimir Poutine avait déjà dressé le portrait d'une Russie «unie» derrière lui et aux côtés de l'armée russe confrontée aux menaces occidentales sur ses frontières européennes.

Vladimir Poutine a prêté serment hier pour un cinquième mandat à la tête de la Russie, jusqu'en 2030, en promettant à ses compatriotes de vaincre «ensemble» en plein conflit armé contre l'Ukraine et ses alliés de l'OTAN.
Lors d'une cérémonie au Kremlin en présence de 2.500 invités, dont l'élite politique du pays et des soldats combattant en Ukraine, le président russe, 71 ans, a livré un court discours solennel.»C'est un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré», a-t-il déclaré, en remerciant les «héros» qui combattent sur le front.»Nous traverserons avec dignité cette période difficile et nous deviendrons encore plus fort», a ajouté le dirigeant russe.
En pleine tension avec les Occidentaux, soutiens de Kiev contre l'opération militaire spéciale russe, il a assuré que Moscou ne refusait pas «le dialogue» avec ces derniers, mais que le «choix dépendait d'eux».»Une discussion sur les questions de sécurité et de stabilité stratégique est possible (...) mais seulement sur un pied d'égalité, en respectant les intérêts de chacun», a-t-il affirmé.
La veille, il a ordonné la tenue d'exercices nucléaires près de l'Ukraine en réponse, précise le Kremlin, à des déclarations menaçantes de dirigeants occidentaux.»Nous sommes un peuple uni et grand, et ensemble nous surmonterons tous les obstacles (...) Ensemble, nous gagnerons», a conclu Vladimir Poutine. Il a ensuite assisté à une cérémonie religieuse en présence du patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe et fervent défenseur des intérêts de son pays.
Le chef de l'Etat russe, aux commandes depuis près d'un quart de siècle, jouit d'un pouvoir incontesté en Russie. Son investiture est intervenue cette année à deux jours de l'anniversaire de la victoire soviétique du 9 mai contre l'Allemagne nazie, dont la célébration est un pilier de la politique de puissance de la Russie qui affirme combattre en Ukraine des gouvernants «néo-nazis».
La cérémonie coïncide avec une situation largement favorable sur le front pour l'armée russe.
Ces dernières semaines, les avancées russes ont augmenté en intensité et permis la libération progressive de plusieurs localités, en particulier dans la zone de la ville-clef d'Avdiïvka, libérée mi-février.
En face, les troupes de Kiev disent manquer de munitions et de recrues après leur contre-offensive infructueuse à l'été 2023. Elles attendent l'arrivée d'une nouvelle aide américaine.
Mi-mars, à l'issue d'un scrutin remporté triomphalement avec plus de 87% des scrutins exprimés, Vladimir Poutine avait déjà dressé le portrait d'une Russie «unie» derrière lui et aux côtés de l'armée russe, confrontée aux menaces occidentales sur ses frontières européennes.
Le chef du Kremlin fait face à plusieurs défis, notamment économiques, alors que l'issue du conflit avec le bloc occidental emmené par les Etats-Unis en Ukraine, se dessine lentement mais sûrement.
Les sanctions inédites des Etats-Unis et de l'Union européenne ont produit des effets contraires au but recherché et la Russie a su maintenir à gué son économie, s'ouvrant de nouveaux marchés en Asie pour ses hydrocarbures et réunissant les conditions nécessaires à son autosuffisance alimentaire. Sur un plan international, Moscou s'efforce de provoquer l'avènement d'un nouvel ordre économique mondial, par ailleurs longtemps revendiqué par les pays du mouvement des Non-Alignés.

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