Pedro Sanchez dans une mauvaise posture

Le Parti populaire espagnol (PP) a exhorté le gouvernement à rectifier sa position sur la question du Sahara occidental. C'est lors de la réunion de la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés espagnol que cette proposition a été approuvée par les députés de ladite Commission en mettant le gouvernement espagnol en place devant le fait accompli.
Cette position du Parti populaire (PP), a été toujours défendue au sein du Parlement espagnol et au sein du gouvernement. Mais le changement brusque opéré par le chef de l'exécutif Pedro Sanchez, qiu, selon la classe politique espagnole a «brisé un consensus vieux de 40 ans sur la question du Sahara occidental». La proposition du Parti populaire espagnol exige que le gouvernement «se conforme à la position déjà exprimée par l'Assemblée sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», affirment les médias espagnols. Les sources espagnoles concordantes ont souligné que «la proposition a reçu 24 voix pour et 13 contre. Les formations politiques espagnoles Sumar, Bildu et le Parti nationaliste basque (PNV), partenaires d'investiture du Président du gouvernement d'Espagne, Pedro Sanchez, ont soutenu cette proposition», précise-t-on.
Le député du parti populaire Pablo Hispan, a expliqué qu'«Il s'agit de retrouver un consensus autour de l'une des principales questions de la politique étrangère de l'Espagne. Pedro Sanchez a brisé un consensus vieux de 40 ans, la décision unilatérale du président du gouvernement concernant le Sahara occidental était un fait qui n'a même pas été expliqué au peuple espagnol et que le Parlement espagnol a désavoué à trois reprises au cours de la législature précédente», a affirmé le député du Parti populaire (PP), Pablo Hispan.
La position du Parti populaire espagnol (PP), est claire et sans ambages sur la question du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Dans ce sens, le Parti populaire a souligné que «la fin du conflit du Sahara occidental doit passer inévitablement par un accord entre les parties qui soit approuvé par le peuple sahraoui. L'Espagne a une responsabilité historique et politique (à laquelle) nous ne pouvons pas renoncer»; Idem pour le député du PNV, Aitor Esteban, qui a affirmé qu' «il existe une dette historique et une responsabilité à laquelle l'Etat espagnol ne peut échapper. Je salue cette proposition (...), nous devons faire plus de pression pour parvenir à une solution à ce conflit», a-t-il précisé. Le président du gouvernement, Pedro Sanchez est dans une position délicate, d'ailleurs sur le plan politique est en train de faire face à un rejet concret de son programme par les Espagnols. D'un point de vue électoral, il a essuyé une véritable défaite dernièrement. Cette posture ne peut pas lui permettre de maintenir son jeu de manipulation et de manoeuvres grossières en manigançant sur le dos du peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination.
Le mouvement de solidarité a été lancé par les parlementaires du monde pour soutenir les démarches visant la tenue de l'opération de l'autodétermination du peuple sahraoui dans les plus brefs délais pour en fini avec les manoeuvres du Makhzen qui ne veut pas que le processus du règlement du conflit soit résolu selon les résolutions des Nations unies. Dans ce sens, le parlementaire et le président de l'Eucoco, Pierre Galand, a appelé a être «solidaire avec le peuple sahraoui et avec le peuple palestinien, qui est actuellement victime d'une agression génocidaire sioniste à Ghaza, où des milliers de Palestiniens sont tombés en martyrs», a-t-il indiqué. Cette vague de solidarité avec le peuple sahraoui pour son autodétermination, a été préparée par plusieurs parlementaires de l'Afrique du Nord et du monde arabe et au niveau international.
Le président du Conseil national sahraoui, Hama Salama, a souligné que «le combat du peuple sahraoui représente un grand défi pour la conscience de l'humanité en général et une des manifestations des contradictions et de la politique de deux poids, deux mesures» dans la gestion des conflits». L'adoption de la proposition du Parti populaire espagnol (PP) par la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés espagnol aura des retombées sur le processus politique espagnol en ce qui concerne la question du Sahara occidental et ça va influencer le gouvernement espagnol en place.