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Après la riposte de l’Iran contre l’entité sioniste

Le pétrole sur une poudrière!

Le Sahara Blend, pétrole algérien, a progressé de 1,77 dollar affichant 93,06 dollars la veille de l’attaque iranienne.

Le marché de l'or noir est sur une poudrière. Le Moyen- Orient, région qui possède deux tiers des réserves de pétrole conventionnelles mondiales, est au bord du chaos. Les prix risquent une flambée. Il faut savoir, en effet que les contextes géopolitiques sont une étincelle pour les cours de l'or noir. C'est le cas actuellement. Depuis que l'Iran a, notamment juré de répliquer contre l'entité sioniste qui avait bombardé l'ambassade de la République islamique d'Iran à Damas, faisant 16 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme dont sept militaires iraniens. Il faut souligner que l'attaque a tué deux généraux de la Force Al-Qods, cellule iranienne qui intervient hors des frontières de la République islamique. C'est désormais fait, les Iraniens ont joint l'acte à la parole. Dans la soirée du samedi 13 avril, et pour la première fois de son histoire, la République islamique iranienne a lancé depuis son territoire une offensive directe contre l'Etat hébreu en tirant plus de 300 drones et missiles balistiques et de croisière fait état une estimation du porte-parole de l'armée sioniste. Une escalade aurait des conséquences imprévisibles sur le marché de l'or noir. Les prix du pétrole semblent déjà l'avoir anticipée. Les cours du pétrole sont montés vendredi, la veille de la riposte iranienne, à un sommet de plus de cinq mois, dopés par la perspective d'une riposte iranienne contre Israël et l'éventualité d'une perturbation de l'offre d'or noir. Les prémices d'une attaque iranienne contre l'entité sioniste s'esquissaient. Les commentaires des experts n'étaient guère rassurants. Les prix étaient sous tensions et pouvaient exploser. «Le marché s'inquiète de voir une attaque de représailles de l'Iran (contre l'entité sioniste) mener à l'élargissement du conflit dans la région et avoir un impact sur les approvisionnements en pétrole», soulignait Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. La République islamique d'Iran a promis de répondre à la frappe qui a détruit, le 1er avril, une annexe de son ambassade à Damas en Syrie. Les Etats-Unis ont positionné plusieurs navires de guerre pour protéger l'entité sioniste et les forces américaines stationnées dans la région, en prévision d'une attaque iranienne qui semblait imminente. «Je ne veux pas donner d'information confidentielle mais je m'attends à ce que cela soit bientôt», avait déclaré le président américain Jo Biden vendredi. Cela a suffi pour doper les prix. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a engrangé un gain de 71 cents pour clôturer la semaine qui s'est achevée ce jour-là à 90,45 dollars. Il a grimpé en séance jusqu'à 92,18 dollars, une première depuis fin octobre. Celui de West Texas intermediate (WTI), référence américaine, pour livraison en mai a gagné pour sa part 64 cents à 85,66 dollars. La plus nette progression a été l'oeuvre du baril de Sahara Blend qui a progressé de 1,77 dollar pour finir à 93,06 dollars d'après la cotation du site spécialisé Oil Price. Un niveau, qui par conséquent dépasse de plus de 33 dollars celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. Ce qui fait de lui un des pétroles les plus chers au monde et le troisième du panier Opep. La très probable réplique de l'entité sioniste risque de propulser les prix encore plus haut. L'Iran a menacé de fermer, en représailles, le détroit d'Ormuz qui constitue de loin la principale voie de navigation connectant les riches pays pétroliers du Moyen-Orient avec les marchés asiatiques, européen et nord-américain. Environ 21 millions de barils de brut y circulaient quotidiennement en 2022, selon l'Agence américaine de l'Énergie (EIA). Cela représentait environ 20% de la consommation mondiale de pétrole liquide. Il constitue, en effet, une voie commerciale essentielle du trafic international, empruntée par plus de 30% du commerce mondial de pétrole. «Les prix du brut comprennent déjà une prime de risque, et la mesure dans laquelle elle s'élargira encore dépend presque exclusivement de l'évolution de la situation près de l'Iran, autour du détroit d'Ormuz», a déclaré Ole Hansen chez Saxo Bank. Ils pourraient atteindre des sommets... 

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