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Du «mécontentement» de Biden à la «colère» de Netanyahu

Le jeu de la mort et du bazar

Au moment où les médias occidentaux, notamment américains, multiplient les effets d'annonce sur le «mécontentement croissant» de Joe Biden face à Netanyahu, après six mois de crimes odieux et massifs à Ghaza où l'armée sioniste a fait plus de 33 000 martyrs et 75 000 blessés, en majorité des enfants et des femmes, on apprend qu'Israël va «consentir un effort» en ouvrant deux points de passage pour l'aide humanitaire à une population assiégée, affamée, martyrisée et en proie au nettoyage ethnique, l'objectif déclaré de l'entité sioniste. Il faudrait être plus que crédule pour croire à un réel nuage entre Washington et son allié sioniste, surtout que les livraisons d'armes viennent tout juste d'être renouvelées. Au lendemain de l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur un «cessez-le-feu immédiat», avec l'abstention isolée des Etats-Unis, Netanyahu avait manifesté sa colère et des responsables de la Maison- Blanche et du département d'Etat se sont bousculés pour dire que le texte n'est pas contraignant et ne signifie pas une remise en question du deal américano-sioniste. Signe que les effets de manche de l'administration Biden n'ont pas d'autre but que celui de «rassurer» les électeurs démocrates très remontés contre la politique ultrasioniste du président, totalement impliqué dans le génocide et déjà en campagne pour une éventuelle réélection face à Donald Trump qui estime qu' « Israël a perdu la guerre de la communication à Ghaza». «Revenons à la paix et arrêtons de tuer des gens», a déclaré l'ancien président républicain qui avait parrainé les «normalisations» au profit de l'allié sioniste.«S'il n'y a pas de conséquences réelles, l'indignation ne mène nulle part», a averti, dans ce contexte, Ben Rhodes, ex-conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama, sur le réseau X, pour mettre l'accent sur l'urgence d'actes probants exigés par la communauté internationale.
Hier, à Genève, un projet de résolution a été soumis au Conseil onusien des droits de l'homme par le Pakistan au nom de 55 des 56 Etats membres de l'ONU au sein de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'Albanie exceptée. Co-parrainé par la Bolivie, Cuba et l'Autorité palestinienne, il exige que l'entité sioniste «mette fin à son occupation du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris El Qods-Est, lève immédiatement son blocus sur la bande de Ghaza, cesse toutes les autres formes de punition collective» et il exhorte «tous les Etats à cesser la vente, le transfert et la livraison d'armes, de munitions et d'autres équipements militaires vers Israël... afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire et des violations et abus des droits de l'homme». De plus, il «condamne l'utilisation d'armes explosives à large rayon d'action par Israël dans les zones peuplées de Gaza et l'utilisation de l'intelligence artificielle» pour commettre des crimes de masse. Telle est la barbarie sioniste dont le SG de l'ONU s'est dit hier «profondément perturbé», tout en refusant que des «décisions de vie ou de morts» massives «soient déléguées à des algorithmes pour brouiller la responsabilité».

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