{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

7e mois de l’ agression barbare sioniste contre Ghaza

L’ombre d’une trêve au bord du Nil

Pendant que l'armée sioniste poursuit son génocide à Ghaza où ses raids ont fait hier des dizaines de nouveaux martyrs et blessés, tout en agitant la nouvelle selon laquelle elle aurait commencé un retrait du sud de l'enclave, les Etats-Unis redoublent d'efforts pour arracher au Caire une trêve synonyme du retour des otages sionistes sur lequel sont focalisés les dirigeants occidentaux. Malgré les condamnations répétées et les inquiétudes de la communauté internationale, le miroir aux alouettes de la trêve continue d'être brandi face au Hamas dont la position n'a cependant varié à aucun moment. Le mouvement de résistance palestinien n'a pas cessé de réclamer un cessez-le-feu immédiat et global, le retrait de l'armée d'occupation sioniste du territoire palestinien, le retour du million et demi de Ghazaouis déplacés par les agressions barbares au nord de l'enclave et un «accord sérieux» d'échange d'otages et de prisonniers palestiniens. Voilà plusieurs semaines que le Premier ministre sioniste Netanyahu s'évertue à torpiller toutes les négociations afin, dit-il, de poursuivre l'agression jusqu'au nettoyage ethnique total de la bande de Ghaza. Au septième mois de l'agression fasciste, aucun résultat n'est venu étayer son argumentaire qui n'est, en réalité, qu'une fuite en avant d'ordre personnel. Non content des infâmes massacres commis par l'armée sioniste depuis le 7 octobre, il a ainsi fait planer la menace d'une attaque de grande ampleur à Rafah où ont été contraints de se réfugier plus d'un million et demi de Palestiniens au cours des derniers mois. Pressé par son allié «inconditionnel» américain, il vient de concéder à la fois le retour de son négociateur du Mossad à la réunion du Caire, parrainée par l'Egypte et le Qatar, d'une part, et les Etats-Unis, d'autre part, et l'annonce d'un repli du sud de Ghaza. La raison? Donner du crédit à la démarche de l'administration Biden qui, tout en écartant sans cesse l'idée même d'un cessez-le-feu définitif et global, doit tenir compte de la menace de plus en plus forte au sein de l'électorat démocrate dont des personnalités d'envergure et de nombreux électeurs condamnent sans équivoque le soutien de Joe Biden à Netanyahu et l'arrogance criminelle de celui-ci. Etaient au Caire hier, donc, les chefs du Mossad et de la CIA, ainsi que le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, le négociateur égyptien et une délégation du Hamas, selon le média Al-Qahera News. Leur but est de finaliser l'accord en souffrance depuis plus d'un mois sur une trêve qui «conduirait» à un arrêt au moins temporaire des hostilités, la libération des otages sionistes en contrepartie de celle de prisonniers palestiniens, et l'acheminement d'une aide humanitaire à une population civile de Ghaza en proie à la famine et de graves pandémies, faute de médicaments. Il ne faut pas être druide pour comprendre que si l'armée sioniste a massacré cyniquement plus de 13 000 enfants à Ghaza depuis le 7octobre, c'est seulement par un effet de dommage collatéral. Un des buts forcenés de Netanyahu et de ses ministres extrémistes consiste en effet à réduire le nombre des Palestiniens en vue de favoriser la politique expansionniste et l'apartheid au profit des colons juifs extrémistes dans les territoires illégalement occupés et que les médias occidentaux qualifient sans vergogne d' «annexés», malgré le droit international et les résolutions de l'ONU.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours