L’OCLAE soutient le peuple sahraoui

Le Sahara occidental est en train d'engranger de plus en plus de reconnaissance au niveau international. L'Organisation continentale des étudiants d'Amérique latine et des Caraïbes (OCLAE) réaffirme «son soutien au peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l'autodétermination et exige que les Nations unies agissent afin de mettre fin à l'occupation marocaine», lit-ton dans un communiqué relayé jeudi par l'agence de presse sahraouie (SPS). L'OCLAE est une organisation connue pour sa défense des causes justes dans le monde et qui s'inscrivent dans le cadre du mouvement de libération et anticolonial. Cette dernière a rappelé sa «sa solidarité avec la juste cause de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), un pays qui lutte pour obtenir son indépendance totale, sous la direction du Front Polisario». Elle reconnaît, par ailleurs, «le droit du peuple du Sahara occidental à disposer de lui-même dans des conditions garantissant la paix et la liberté de la dernière colonie d'Afrique», souligne le communiqué.
L'organisation brésilienne du mouvement estudiantin a affiché clairement sa position quant à la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Dans ce sens, l'organisation estudiantine a souligné que «le début, en 1976, de la lutte contre l'occupation et les efforts de négociation ultérieurs visant à mettre fin au conflit au Sahara occidental n'ont pas atteint les objectifs escomptés tels que l'organisation d'un référendum à travers lequel le peuple sahraoui déciderait lui-même de son avenir», a-t-elle affirmé. Dans le même registre, l'organisation qui soutient la cause sahraouie, dénonce «les politiques discriminatoires adoptées par l'occupant marocain dans les territoires occupés constituent «des violations des droits de l'homme des Sahraouis», et d'ajouter «les Nations unies agissent en faveur de la fin de l'occupation militaire marocaine des territoires du Sahara occidental et en vue de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit légitime l'autodétermination à travers un processus juste, transparent et impartial», a-t-elle mentionné. Analysant la situation qui prévaut au Sahara occidental et la démarche prônée par l'occupant marocain en signalant que «les graves violations des droits de l'homme perpétrées par le Royaume du Maroc contre la population civile sahraouie et en exigeant un mécanisme des Nations unies pour surveiller les droits de l'homme au Sahara occidental occupé», a-t-elle rappelé l'OCLAE, l'organisation engagée dans les justes causes des peuples.
Cette reconnaissance s'inscrit dans le même sillage de la décision prise par le parti espagnol, Podemos qui a rappelé que l'ONU doit accélérer le processus dans la perspective d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Les députés du parti espagnol Podemos ont souligné qu'il est «inadmissible ce que le gouvernement espagnol fait, en donnant la priorité aux intérêts de la monarchie marocaine, trahissant ainsi le peuple sahraoui qui est utilisé comme monnaie d'échange», et d'ajouter « «Nous soutenons la position de l'ONU qui reconnaît le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Et nous, parti de gauche, ne changeons jamais nos idéaux. Que nous soyons dans l'opposition ou que nous soyons au gouvernement. Pour nous, mener une politique de gauche signifie placer nos convictions de solidarité, de droit et de paix au-dessus d'intérêts fallacieux», ont affirmé les députés du parti espagnol Podemos. Le peuple sahraoui est en train de gagner de plus en plus de soutiens et de solidarité. Le dernièr des soutiens émanant de l'Amérique latine et plus particulièrement du Brésil, témoigne de la justesse de la cause sahraouie dont la lutte de libération ne cesse de connaître de légitimité au niveau international malgré la campagne de propagande mensongère que mène le régime marocain du Makhzen pour propager des inepties historiques.
Le Maroc est en train de connaître un isolement diplomatique au niveau international. La cause sahraouie est en train de gagner des soutiens partout dans le monde, ce qui pousse le régime marocain du Makhzen à faire saborder toutes les démarches plaidant pour un référendum permettant au peuple sahraoui d'accéder à son droit à l'autodétermination.