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Au Moyen-Orient, les tensions sont extrêmes

L’entité sioniste «panique» face à l’Iran

Le président Biden a déclaré vendredi qu’il s’attend à ce que l’Iran passe «bientôt» à l’action, en réponse à la question des menaces contre son allié, vilipendé par Téhéran après l’agression meurtrière contre le consulat iranien à Damas.

Tout en poursuivant le génocide à Ghaza où ses bombardements et ses raids ont fait 89 martyrs, durant les fêtes de l'Aïd, l'entité sioniste est en état d'alerte maximale face à l'Iran alors que les Etats-Unis ont «renforcé leur présence» dans la région. Hier, l'Iran a annoncé la saisine d'un navire «lié à l'entité sioniste», dans le Golfe où les tensions sont exacerbées depuis l'attaque meurtrière sioniste contre la représentation consulaire iranienne en Syrie, le 1er avril dernier, une agression que Téhéran a promis de «punir durement». Washington, grand soutien de l'entité sioniste et son allié inconditionnel, dit redouter une riposte de grande
envergure et a dépêché des renforts dans la région, arguant de «moyens supplémentaires afin de soutenir les efforts de dissuasion régionale et accroître la protection des forces américaines», au Moyen-Orient. Comme dans une partition bien réglée, le président américain Joe Biden a déclaré vendredi qu'il s'attend à ce que l'Iran passe «bientôt» à l'action, dans une réponse aux médias sur la question des menaces contre son allié, vilipendé par la République islamique pour son attaque meurtrière contre le consulat iranien à Damas. Et en parfaite synchronisation, de nombreux pays occidentaux ont, soit «fermé par précaution» leur ambassade en Iran soit mis en garde leurs ressortissants contre «tout déplacement en Iran». Un conseiller du Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khameneï, s'est félicité hier de «la panique totale» dans laquelle est plongée l'entité sioniste, dans l' attente de la riposte annoncée par Téhéran. «Cela fait une semaine que les sionistes sont dans une panique totale et en alerte. Ils ont arrêté l'attaque militaire sur Rafah», dans le sud de la bande de Ghaza, et, «comme ils ne savent pas ce que l'Iran veut faire, eux et leurs partisans sont terrifiés», a déclaré Yahya Rahim Safavi, conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, cité par l'agence Isna. «Cette guerre psychologique, médiatique et politique est pour eux plus terrifiante que la guerre elle-même, car ils attendent une attaque chaque nuit et beaucoup d'entre eux ont fui et se sont réfugiés dans des abris», a-t-il indiqué.
Ce regain de tensions, dans une région où l'escalade est extrême au point de laisser planer la menace d'un conflit pouvant dégénérer en une conflagration mondiale, fait l'affaire du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu et de son cabinet extrémiste qui bafouent ouvertement le droit international, multiplient les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité tant ils sont convaincus de leur totale impunité et oeuvrent sans cesse à un nettoyage ethnique dans les territoires palestiniens illégalement occupés depuis des décennies. En déclarant s'attendre que l'Iran passe «bientôt» à l'action contre l'entité sioniste, le président américain Joe Biden met un bémol à son prétendu «mécontentement» envers Netanyahu et ses exactions barbares. Il ouvre ainsi la voie à des livraisons massives de matériels de guerre et un financement du génocide sioniste à Ghaza, par-delà les discours biaisés sur l'urgence d'une «trêve» ou d'une «aide humanitaire accrue» à une population palestinienne assiégée et en proie à la famine du fait de la barbarie sioniste. Hier, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution iraniens, l'armée d'élite de la République islamique, ont saisi un porte-conteneurs «lié» à Israël dans le Golfe, selon l'agence officielle Irna. «Un porte-conteneurs baptisé MCS Aries a été saisi par les forces spéciales maritimes» lors d'une «opération menée avec un hélicoptère près du détroit d'Ormuz», a précisé Irna qui souligne que le navire «battant pavillon portugais et géré par la société Zodiac du capitaliste sioniste Eyal Ofer», a été conduit dans «les eaux territoriales» iraniennes. Cette opération intervenue dans l'une des voies maritimes les plus fréquentées par les marines marchandes internationales a un grand impact sur la situation qui prévaut dans toute la région, alors que le commandant de la marine des Gardiens, le général Alireza Tangsiri, a averti, dans un entretien à un journal local, que l'Iran assure «la sécurité du détroit d'Ormuz» tout en gardant la capacité de le fermer à la navigation «si l'ennemi venait pour la perturber».

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