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Neuf pays arabes à Riyadh pour «discuter des relations avec la Syrie»

L’effet de l’embellie Irano-Saoudienne

Une délégation diplomatique de la République islamique d'Iran se trouve depuis hier en Arabie saoudite avec pour mission de lancer le processus de la réouverture des représentations diplomatiques de Téhéran à Riyadh et Djeddah. Elle est arrivée trois jours après une nouvelle rencontre historique à Pékin entre les MAE des deux pays, selon un communiqué émanant du porte-parole des AE iranien qui avait annoncé auparavant cette visite destinée à rétablir l'ambassade ainsi que les consulats généraux de Riyadh et Djeddah.
En outre, le représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès de l'Organisation de la coopération islamique reprend lui aussi ses activités. La rupture des relations en 2016 avait généré des tensions entre les deux puissances régionales mais les évènements actuels d'ordre géostratégique et leur incidence sur les mutations dans un Moyen-Orient tourmenté ont conduit les dirigeants iraniens et saoudiens à des retrouvailles que la Chine a su construire patiemment et surtout discrètement. C'est ainsi que la délégation saoudienne doit procéder à l'ouverture de l'ambassade à Téhéran puis celle du consulat général à Machhad, la seconde ville d'Iran.
La normalisation initiée à Pékin et scellée par une première puis une seconde rencontre des ministres des Affaires étrangères iranien et saoudien, Hossein Amir-Abdollahian et Fayçal ben Farhane, en une semaine, à Pékin, a surpris le monde entier et plus particulièrement les Etats-Unis et l'entité sioniste qui n'a pas cessé de diaboliser l'Iran en agitant une prétendue menace nucléaire alors qu'elle recèle tout un arsenal de bombes atomiques depuis des décennies.
L'objectif de cette réconciliation va au-delà du seul paramètre bilatéral. Il concerne plusieurs dossiers régionaux de première importance, notamment la situation en Syrie, au Liban et au Yémen. Si pour celui-ci, les indices sont prometteurs quant à l'avènement prochain d'une paix véritable comme l'indiquent l'échange de prisonniers aujourd'hui même entre les Houthis et la coalition, il faudra attendre l'aboutissement de pourparlers et de négociations cruciales pour dénouer les fils de la crise au Liban. Quant à la Syrie, le train est déjà au sortir du tunnel puisque neuf pays arabes ont été invités en Arabie saoudite pour une rencontre demain à Djeddah entre les six représentants des pays du CCG et ceux de l'Égypte, de l'Irak et de la Jordanie pour acter le fait qu' «il y a de nombreux développements (...) au sujet des opinions arabes sur le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe». C'est ce qu'a indiqué le MAE qatari qui a révélé cette réunion «consultative», sur initiative de l'Arabie saoudite. En tâtant le pouls des uns et des autres, sachant que nombre de ces pays ont déjà renoué avec Damas et le président Bachar al Assad, le roi Salmane et MBS entendent accueillir en grande pompe le président iranien Ibrahim Raïssi, en mai prochain. 

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