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Nouvel arrêt des négociations à Doha pour une trêve hypothétique

Jeux de dupes

Sans surprise, un responsable du Hamas, à Doha, a évoqué samedi soir «les profondes divergences» qui caractérisent les négociations qu'abrite le Qatar pour parvenir à une trêve, disent les Etats-Unis et leur allié sioniste, ou à un «cessez-le-feu» et l'entrée d'une aide humanitaire massive, pour la résistance palestinienne. Au même moment, les chefs des services de renseignement américains et israéliens ont quitté Doha, après ce nouveau cycle de pourparlers sur une trêve dans la bande de Ghaza, a déclaré hier aux médias, une source qatarie partie prenante des discussions. Le patron de la CIA, Bill Burns, et celui du Mossad sioniste ont donc quitté la capitale qatarie hier soir, pour informer, dit-on, «leurs dirigeants respectifs» de l'état d'avancement des négociations, actuellement concentrées sur «les détails et un ratio pour l'échange d'otages et de prisonniers». Les mêmes sources précisent que les équipes techniques sont, quant à elles, toujours présentes dans la capitale qatarie, signe en apparence que les discussions pourraient reprendre dans quelques jours.
Dans l'attente, la population civile palestinienne compte chaque jour des dizaines de nouveaux martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes tandis que toute l'enclave continue de subir des bombardements massifs et des attaques terrestres meurtrières, visant désormais les hôpitaux alors que les habitations, les écoles, les lieux de culte ont pratiquement tous été détruits. Tout se passe comme si les pourparlers de Doha n'ont d'autre but que de permettre au Premier ministre Netanyahu et au comité extrémiste sioniste de poursuivre les objectifs initialement tracés avec le soutien inconditionnel des Etats-Unis. Netanyahu n'a pas cessé de répéter qu'il va parachever le génocide avec une attaque majeure à Rafah où sont entassés, ou plutôt assiégés, 1,2 million de Palestiniens et il vient de le confirmer, vendredi dernier, au secrétaire d'Etat Antony Blinken: «avec ou sans l'aide des Etats-Unis», cette agression génocidaire aura lieu, clame-t-il, tant elle constitue pour lui une bouée de sauvetage primordiale. Mais le jeu cynique de l'administration Biden qui navigue entre une prétendue querelle avec Netanyahu et une aide militaro-financière permanente à l'armée sioniste dans son expédition nazie devient de plus en plus macabre. Après l'échec des «négociations» pour parvenir à une trêve durant le Ramadhan, suivi de la manoeuvre au Conseil de sécurité sur une résolution relative à un cessez-le-feu qui n'excluait pas la reprise «future» des crimes sionistes, il semble qu'on s'achemine, dans les jours prochains, vers un échéancier tout aussi trompeur et dont le seul but sera d'abuser les manifestants en colère dans les grandes villes américaines.

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