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Négociations au Caire pour une trêve à Ghaza

Des «progrès significatifs», selon l’Egypte

À en croire Al-Qaheera news, média égyptien, les pourparlers qui viennent de reprendre pour la troisième fois au Caire, après une période de deux semaines d'incertitudes, auraient connu des «progrès significatifs» en vue d'une trêve qui constitue l'objectif primordial des Etats-Unis alors que les bombardements sionistes continuent de dévaster la bande de Ghaza pour le septième mois consécutif. L'aviation sioniste continue, en effet, ses raids meurtriers sur Rafah où sont «réfugiés» près d'un million et demi de déplacés, après que la propagande israélienne leur avait assuré qu'ils y seraient «en sécurité» au moment des agressions barbares dans le nord de la bande de Ghaza. Les forces sionistes ese préparent à la poursuite de leurs missions (...) dans la zone de Rafah», à la frontière avec l'Egypte, a ainsi déclaré dimanche le ministre sioniste de la Défense, tandis que l'armée diffusait un communiqué selon lequel elle se serait «retiré» de la ville de Khan Younès, où elle n'a laissé que ruines et cadavres, pour «se préparer à d'autres missions», à l'instar des autres villes palestiniennesÀA Khan Younès, les forces sionistes ont rasé au bulldozer toutes les rues et elles ont enfoui les corps des victimes sous des montagnes de gravats. Affichant un mépris flagrant envers la communauté internationale dont les appels sont stigmatisés et n'hésitant pas à engager un bras de fer médiatisé avec son principal soutien, les Etats-Unis, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu réaffirme sans cesse sa détermination à poursuivre le génocide jusque dans Rafah, faute d'avoir obtenu un résultat quelconque depuis sept mois d'exactions, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dont l'ampleur a fini par excéder même ses plus proches alliés. Ghaza n'est plus qu'un champ de ruines et les martyrs qui sont, selon le ministère palestinien de la Santé au nombre de 33 207, devraient être encore plus nombreux, du fait des victimes encore sous les décombres. Les négociations indirectes entre l'entité sioniste et le Hamas palestinien, par l'intermédiaire de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis, se sont achevées avec le départ des délégations du Qatar et du Hamas qui, dit-on, devraient revenir dans «deux jours pour finaliser les termes de l'accord». Il en est de même pour les délégations américaine et israélienne. Cela étant, le Hamas a encore prévenu samedi soir qu'il ne va pas renoncer à ses conditions préétablies, à savoir «un cessez-le-feu complet», le retrait total de l'armée sioniste hors de l'enclave de Ghaza, le retour des déplacés dans ce qui reste de leurs villes et un «accord sérieux» pour un échange d'otages et de prisonniers. La réponse de Netanyahu, intervenue le lendemain, n'indiquait pas à vrai dire que des «progrès significatifs» seraient en vue alors que «les maisons, les écoles, les hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente», a déploré sur X la cheffe de l'Unicef, Catherine Russell. 

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