{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L'armée syrienne progresse sur le terrain sur fond de tension à Idleb

Les forces armées syriennes ont poursuivi leur progression contre les terroristes, reprenant pour la première fois depuis 2012 le contrôle du dernier tronçon d'une autoroute clé reliant Damas à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie dans un contexte de vive tension avec les troupes turques à Idleb.Les forces syriennes ont repris mardi aux terroristes la dernière partie de cette autoroute M5, dans le sud de la province d'Alep, contrôlant ainsi l'intégralité de cet axe stratégique qui relie le sud du pays à la grande ville d'Alep, dans le nord, en passant par la capitale Damas.Elles ont sécurisé les environs de cette autoroute poursuivant leur
avancée dans le nord-ouest du pays, et ont tenté également de déloger les groupes terroristes de cette zone.La reprise de l'autoroute survient après des semaines d'offensive des forces gouvernementales soutenues par l'aviation russe contre les terroristes dans cette région d'Idleb, où des troupes turques possèdent plus de 12 postes d'observation militaire. Lundi, cinq soldats turcs ont été tués et cinq autres blessés dans un bombardement dans la province d'Idleb. En réponse, Ankara a affirmé avoir riposté par des bombardements massifs, abattant un hélicoptère syrien près du village de Qaminas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a précisé que les deux pilotes étaient décédés.La semaine dernière, huit personnels militaires turcs avaient déjà été tués par des frappes aériennes dans la province d'Idleb.Ces échanges de tirs d'artillerie, qui interviennent alors qu'une
délégation russe se trouvait à Ankara pour des pourparlers visant à trouver une solution à Idleb, risquent de provoquer une nouvelle escalade entre la Turquie et le gouvernement syrien.La Turquie a menacé les forces syriennes de faire payer "très cher" toute
nouvelle éventuelle "attaque" contre les forces turques, alors que l'armée syrienne a répondu être prête "à répondre aux agressions de l'armée turque" sur le territoire syrien.Le Kremlin (présidence russe) a, de son côté, réclamé à la Turquie "l'arrêt de toute activité terroriste dirigée contre les forces syriennes et les installations militaires russes". "Nous considérons toutes ces sorties d'Idleb comme inacceptables", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, tandis que Washington a indiqué apporter un "franc soutien" à la Turquie "autant qu'il est possible".Pour éviter une plus grande escalade, Ankara multiplie les contacts avec
Moscou. Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine et les deux dirigeants ont dit souhaiter mercredi "la mise en oeuvre complète" des accords de "désescalade" russo-turcs en Syrie, en évoquant en particulier la zone démilitarisée créée dans la région d'Idleb (nord-ouest), où les forces turques etsyriennes se sont affrontées violemment ces derniers jours.

Lire aussi dans Info en continu

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours