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Conférence africaine des startups: des experts insistent sur la formation du capital humain

Des experts et des consultants nationaux et africains ont souligné, mardi à Alger, la nécessité pour les gouvernements du continent de concentrer leurs efforts sur la formation des ressources humaines pour favoriser la croissance des startups et encourager l’innovation.

S’exprimant lors d’un panel intitulé "renforcement des écosystèmes africains des startups", organisé dans le cadre de la première édition de la conférence africaine des startups, Mouloud Khelif, consultant en politique digitale, a estimé que l’évolution des écosystèmes des startups passe nécessairement par le développement du capital humain.

"Souvent les porteurs de projets ont des formations purement techniques, notamment dans le domaine de la technologie et de l’informatique, mais ils n’ont pas de notions dans le domaine du management, de la finance ou des compétences individuelles", a-t-il expliqué, soulignant l’impératif d’inclure la formation à l’entrepreneuriat au niveau de tous les cursus universitaires.

Abondant dans le même sens, le fondateur de "Futuris Institute", Lotfi Belkhir, a insisté sur l’intérêt de développer les compétences des enseignants universitaires et des étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat.

"Il s’agit d’une formation profonde et pluridisciplinaire qui englobe la gestion de l’innovation et le développement des perspectives des universitaires", a-t-il dit, précisant que l’innovation est par définition "une solution technique qui vise à améliorer les conditions sociales économiques ou environnementales de la société".

Pour sa part, le directeur des startups au ministère de l'Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a présenté l’expérience algérienne au cours de laquelle le gouvernement a créé le cadre réglementaire régissant les startups, en plus du lancement d’un fonds d’investissement des startups et d’accélérateur public qui permet à l’écosystème algérien des startups d’être connecté à l’international.

Pour sa part, Samatar Abdi Osman, du Centre de technologie et de l’innovation pour le développement (basé à Djibouti) a souligné l’intérêt de connecter tous les acteurs de l’écosystème (universités, bailleurs de fonds, investisseurs, PME, startups et les grandes entreprises) pour faire évoluer la croissance et le développement des startups.

Intervenant à la même occasion, Patricia Nzolantima, entrepreneure du Cameroun a plaidé pour un système de financement plus inclusif en Afrique, suggérant la création d’une banque africaine dédiée aux femmes entrepreneuses.

A rappeler que la 1ère édition de la conférence africaine des startups, organisée sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est ouverte lundi, au Centre international des conférences (CIC) et vise à renforcer le rôle des startup en Afrique et à booster leur contribution au développement économique.

L'ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en présence de plusieurs membres du gouvernement, d'ambassadeurs de pays africains, et de représentants de différentes entreprises et organisations professionnelles.

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