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Ils préparent activement l’échéance du 7 septembre

Les partis à l’heure de la présidentielle

La scène politique est de plus en plus rythmée par le scrutin présidentiel.

Freinée quelque peu durant le Ramadhan, la scène politique tend à retrouver l'animation qui l'avait marquée dès l'annonce de la tenue de l'élection présidentielle le 7 septembre prochain. Les activités partisanes et autres concertations politiques se conjuguent désormais au temps du scrutin présidentiel dont le contexte préélectoral s'installe jour après jour. D'autant plus que des formations politiques de diverses obédiences ne cachent plus leurs intentions de marquer de leur présence le prochain rendez-vous électoral. C'est visiblement le cas du Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont le premier responsable a eu une activité intense durant le mois de Ramadhan en se rendant dans plusieurs wilayas. Ne cachant plus son intention de prendre part à la présidentielle, y compris avant l'avancement de la date de son déroulement, le MSP semble se rapprocher de l'échéance.
En mobilisant ses troupes au niveau local et en déclinant la forme que prendra sa participation à la joute de septembre prochain. En effet, la formation fondée par feu Mahfoud Nahnah n'est pas intéressée par le jeu des alliances.
Pour Abdelali Hassani Cherif, président du MSP depuis mars 2023, la compétition électorale doit s'organiser principalement «autour de l'affrontement entre les programmes et les idées, en laissant les alliances et coalitions électorales pour après les élections». Message: le parti présentera son propre candidat à la magistrature suprême. Ce qui ne serait qu'une option logique pour une formation qui aura cumulé les expériences depuis sa création en décembre 1990 avec une présence permanente dans les assemblées locales, au Parlement et même dans certaines équipes du gouvernement.
L'autre formation politique qui peut présenter son candidat(e), c'est le Parti des travailleurs (PT) dont les organes se penchent sur le rendez-vous. «Le bureau politique a déjà abordé cette question, avant le Ramadhan. Juste après l'Aïd, le Comité central se réunira pour étudier tout le contexte politique et géopolitique qui préside à cette échéance électorale», avait expliqué Louisa Hanoune à L'Expression.
Ce qui revient à comprendre que le rendez-vous électoral de septembre prochain occupe une place de choix dans les activités du parti de gauche. La secrétaire générale du PT a considéré que pareil rendez-vous est «très important» parce qu'il permet une mobilisation populaire et un dialogue avec les citoyens. Fort de son capital de militantisme en faveur des libertés, pendant la clandestinité et après l'avènement du multipartisme, et plaidant constamment pour de meilleures conditions socio-économiques des Algériens, le PT a toujours figuré parmi les partis qui comptent sur l'échiquier politique. Louisa Hanoune, 70 ans, avait été candidate à la magistrature suprême à deux reprises. En 2004 et en 2014. Excepté ces deux partis (le MSP et le PT), c'est une alliance de quelques formations à faible ancrage populaire, qui se constitue à l'aune de la prochaine élection présidentielle. Une alliance «stabilité et réformes» verra officiellement le jour ce 19 avril. C'est ce qu'a annoncé son coordinateur. En attendant que soit révélée l'option de cette alliance et celles qui pourraient se constituer dans les prochaines semaines, il ne fait plus de doute que l'échéance présidentielle agite les courants politiques. Qu'ils soient dans l'opposition ou dans la majorité, qu'ils soient de gauche ou islamiste, les entités politiques sont à l'heure de la présidentielle. Et il est certain que les débats dans ces milieux vont gagner en intensité à mesure que le scrutin présidentiel anticipé approche. Les positions des uns et des autres seront progressivement connues dans les prochaines semaines. Avant que le processus électoral n'aborde l'une de ses importantes étapes. Celle de la convocation du corps électoral prévue le 8 juin prochain, soit dans moins de deux mois. D'ici là, de nouvelles intentions de candidature se manifesteront. Aussi bien celles qui verront des partis politiques investir leurs candidats respectifs que celles qui privilégieront le choix des alliances. En attendant une première décantation, il est loisible de constater que la scène politique vit au rythme de la présidentielle 2024.

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