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Enseignement supérieur

Des doctorants en appellent à Baddari

Les concernés exhibent la décision présidentielle qui a instruit la tutelle à les recruter.

Ils sont, jusqu'à présent, exclus de la procédure de recrutement des doctorants au sein des universités parce qu'ils ont, pendant les années d'attente d'un emploi, allés chercher ailleurs de quoi nourrir leurs familles. Cette catégorie, représentée par de nombreux cas, attend encore une solution définitive. Leur cas est considéré comme une injustice parce que tout simplement, les concernés ont leurs diplômes de doctorat à l'instar de leurs camarades qui ont été recrutés grâce à la décision prise par le président de la République. Mais, hélas, cette catégorie se retrouve exclue de la décision présidentielle.
Dans l'attente d'être recruté au sein de l'institution universitaire, beaucoup d'étudiants ayant décroché leur doctorat se sont retrouvés dans l'obligation d'aller ailleurs à la recherche d'un emploi. Mais, entre-temps, n'ayant jamais perdu espoir que les pouvoirs publics allaient, un jour, répondre favorablement à leurs revendications d'un droit au travail dans leur statut et avec leurs diplômes supérieurs, ces derniers ont continué à lutter. Ils ont pris part à toutes les démarches entreprises par leurs camarades. Il y en a même, parmi eux, des doctorants qui ont travaillé comme enseignants vacataires dans différentes facultés de l'université. «Actuellement, je continue d'assurer des vacations à l'université de Tizi Ouzou. Pourtant, je suis exclue de la liste des doctorants recrutés grâce à la décision du président de la République», explique une dame qui affirmait avoir été contrainte à aller chercher du travail ailleurs pour nourrir sa famille. «On ne pouvait pas se permettre d'attendre notre recrutement sans travailler ailleurs. On devait bien nourrir nos familles entre-temps», ajoute une autre doctorante. Aussi, aujourd'hui, dans la procédure de recrutement, cette catégorie se retrouve, de fait, exclue parce que les doctorants en question sont affiliés à la Caisse nationale des retraites (CNAS).
Sans désespérer, ils attendent encore que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique corrige cette injustice. Des démarches sont actuellement en cours pour trouver une solution à ces nombreux cas d'exclusion d'un droit inaliénable d'étudiants qui ont choisi de rester dans leur pays au lieu d'aller faire profiter des pays étrangers. L'appel de ces universitaires exclus d'un emploi avec leur diplôme supérieur à l'université s'adresse au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
L'espoir est encore grand que les choses soient corrigées dans un avenir proche. Aller chercher un emploi ailleurs pour faire vivre sa famille ne peut pas être considéré comme une raison d'exclure des doctorants qui ont passé leur jeunesse à étudier et qui ont fait le choix de rester dans leur pays.
Cette exclusion est d'autant plus aberrante car l'université fait encore appel à des vacataires. Ce qui signifie que le besoin en postes d'emploi existe toujours et qu'il suffit d'une simple décision du ministère de tutelle pour intégrer définitivement cette catégorie et leur permettre enfin de servir l'université algérienne au lieu de les contraindre à aller proposer leur savoir-faire à d'autres pays.

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