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L’entité sioniste parle de «riposter» à l’attaque iranienne

Les appels au calme se multiplient

Après avoir fait front avec leurs alliés contre l’attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir «d’une guerre étendue avec l’Iran», et prévenu qu’ils ne participeraient pas à une opération de représailles.

L'entité sioniste agite «une riposte» à l'attaque massive et sans précédent lancée par l'Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par l'agression barbare sioniste dans la bande de Ghaza. L'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre l'entité sioniste, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas, le 1er avril, frappe qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution dont deux généraux. L'armée sioniste va «riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire», a déclaré lundi soir le chef d'état-major, en visitant la base de Nevatim (sud) touchée par une frappe. Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà «au bord du précipice», selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir «d'une guerre étendue avec l'Iran», et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles.»Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque» iranienne, a affirmé le président américain Joe Biden en appelant Israël à éviter une escalade et plutôt tenter d'oeuvrer à un «cessez-le-feu» dans la bande de Ghaza. L'armée sioniste a bombardé dans la nuit de lundi à mardi Ghaza, après avoir affirmé que l'attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs dans l'enclave palestinienne, cible de son agression menée depuis plus de six mois. L'Iran a dit considérer «l'affaire close» et mis en garde l' ennemi juré, contre tout «comportement imprudent» qui déclencherait une réaction «bien plus forte» de sa part. Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a discuté au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté hier l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa «volonté de retenue» après son attaque du week-end.»Il semblerait que l'Iran soit capable de bien gérer la situation et d'éviter à la région de connaître encore plus de troubles, tout en protégeant sa propre souveraineté et sa dignité», a estimé Wang, selon Chine nouvelle. Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué que les inspecteurs de l'agence avaient été informés par les autorités iraniennes que les sites nucléaires iraniens inspectés quotidiennement avaient été «fermés» dimanche pour des «raisons de sécurité».»Nous allons reprendre nos inspections demain (hier)... ceci n'a eu aucun impact sur notre activité d'inspection», a dit lundi soir M. Grossi dont le mandat est d'éviter la prolifération, c'est-à-dire que davantage de pays se lancent dans des projets d'armement nucléaire.
Le cabinet de guerre sioniste présidé par Benjamin Netanyahu, sous très forte pression pour éviter une escalade, s'est réuni dimanche puis lundi, sans qu'une décision ne soit annoncée sur la forme que pourrait prendre une riposte. L'armée sioniste, qui a donné lundi le nom de «Iron Shield» (Bouclier de fer) à l'opération conjointe avec tous ses alliés contre les missiles iraniens, a diffusé une courte vidéo «montrant un cratère peu profond», dû à l'impact d'un projectile sur une base du sud du territoire dont Téhéran a annoncé une destruction conséquente. Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs «distances». Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a exclu une participation de son pays à une riposte et le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter un «embrasement» régional. Depuis le début de l'agression fasciste à Ghaza, le 7 octobre, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient. Celle-ci a fait jusqu'à présent 33.797 martyrs, en majorité des enfants et des femmes, dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé. Lundi, aux Etats-Unis, des manifestants pro-palestiniens ont bloqué le Golden Gate Bridge, le pont emblématique de la ville de San Francisco, et déployé une banderole portant les mots: «Arrêtez le monde pour Ghaza». Cette manifestation fait partie d'une initiative internationale appelée «A15 Action», qui cherche à rassembler de nombreuses grandes villes dans le monde entier, «en solidarité avec la Palestine».

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