Une folie sioniste
L'Iran a répliqué, comme promis, à l'attaque meurtrière sioniste contre son consulat à Damas où 7 membres des Gardiens de la révolution dont 2 importants généraux sont tombés en martyrs. Un scénario qui ressemble étrangement à l'assassinat du général Kassem Souleimani, chef de la force El Qods, l'armée d'élite iranienne, par une frappe américaine qui avait également causé la mort du chef des milices irakiennes du Hach al Chaâbi. Cependant, les observateurs de tous bords s'accordent à dire qu'il s'agit d'une riposte «mesurée», destinée surtout à ne pas laisser l'agresseur sioniste impuni alors qu'il poursuit son agression barbare contre la population civile de Ghaza. Grâce au bouclier occidental - l'armée américaine mais aussi britannique et française ont intercepté l'essentiel des 350 drones et missiles lancés par Téhéran - Israël s'en tire sans aucun dommage et, déjà, on parle de sa «riposte» dont on devine qu'elle ne peut être que meurtrière, comme à son habitude. Le martyre des Palestiniens de Ghaza, depuis six mois, montre combien Netanyahu et son staff extrémiste se moquent totalement des «appels à la retenue» de ses alliés inconditionnels qui se délectent de déclarations hypocrites sur l'urgence d'une aide humanitaire» que l'armée sioniste empêche de toutes les façons. Avec un Netanyahu entouré d'irresponsables, à la fois belliqueux et imprévisibles, les tensions ne sont pas prêtes de s'apaiser, loin de là. Il joue sa survie politique, à la tête d'une coalition de droite et d'extrême droite engluée dans un projet expansionniste, raciste et empreint d'apartheid. De ce fait, il juge que la «riposte» de l'Iran constitue une preuve de son impuissance à endiguer les coups portés par le sionisme, depuis des années. Aussi, les officines occidentales s'impatientent sur la «réponse d'Israël qui se fait attendre» et dont les attaques sont toujours porteuses de crimes nombreux et de dommages collatéraux importants. Si tel est le cas, et peu importe les discours glauques sur les appels à la «retenue» que l'entité sioniste n'a jamais pris en considération, Netanyahu et son «comité de guerre» porteraient l'entière responsabilité d'une dérive dangereuse. Celle-ci ne manquera pas d'avoir «un impact économique lourd» sur l'économie mondiale, y compris celle de l'entité sioniste et de ses alliés occidentaux dont les calculs et les sinistres desseins s'avèrent, trop souvent, désastreux.
