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Tebboune refuse le «jeu individuel»

Orientations. C'est un «peut mieux faire» que le président Tebboune a délivré, dès l'entame du dernier Conseil des ministres, aux membres du gouvernement qui ont été reconduits. Il leur a demandé de «redoubler d'efforts afin de sortir du mode de gestion axé sur les détails à un mode permettant la création d'une dynamique économique nationale créatrice de richesse». Une dynamique qui passe par «l'intensification de la concertation et de la coordination entre les membres du gouvernement, en vue de solutions efficientes aux problèmes et préoccupations des citoyens». En d'autres termes, le chef de l'Etat ne veut plus de cette fâcheuse habitude, héritée du passé, qui veut qu'un ministre reste confiné dans son seul secteur. Ce qui avait pour résultat, très souvent, de passer à côté des «solutions efficientes». En effet, l'interdépendance et la complémentarité entre les secteurs ministériels ne sont plus à prouver. Comment le commerce pourrait-il se passer du transport? Comment le secteur des finances pourrait-il se passer du ministère de l'Intérieur pour le financement local? Avec cette histoire d'oxygène médical, tout le monde a pu se rendre compte que c'est l'affaire de deux ministères: la Santé et l'Industrie. Au final, le ministère qui serait autosuffisant pour mener à bien toutes ses missions, n'existe pas. Et c'est là tout le paradoxe des vieilles habitudes qui persistaient dans le cloisonnement alors que tout le monde était conscient de la nécessaire «multilatéralité». Situation encore plus aggravée par le «on efface tout et on recommence» qui avait cours après chaque changement de gouvernement. La vaccination massive, qui est en cours, nécessite une étroite collaboration entre le ministère de la Santé et le secteur des sports. Pourquoi? Pour l'installation des «vaccinodromes». Le réajustement que veut opérer le président Tebboune est simple à traduire. Il ne veut plus de «jeu individuel» mais un travail d'équipe au sein du gouvernement. Avec comme seul souci «les problèmes et préoccupations des citoyens». Parmi les secteurs exigeants, le plus, la participation de nombreux autres ministères, il y a l'agriculture. Cela va de l'électricité, à l'industrie de transformation en passant par les ressources hydriques et le commerce. Sans compter l'enseignement supérieur et l'industrie mécanique. L'exigence présidentielle doit être appliquée rapidement. C'est un autre paramètre d'évaluation!

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