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TAJ, le réveil après le choc

Groggy. Visiblement, la présidente du parti politique «TAJ» a très mal supporté le choc du 12 juin dernier. Il lui a fallu deux semaines pour s'en remettre et reprendre des forces pour se présenter devant les micros. Samedi dernier donc, elle a donné une conférence de presse pour commenter sa «première expérience» électorale. Ne voulant pas rester sur une note d'échec, elle a mis l'accent sur «un indicateur positif» qui est d'avoir réussi à présenter des candidats sur 59 circonscriptions électorales. Allusion faite aux signatures. Persistant à donner à son discours un ton toujours «positif», elle révèle avec une naïveté politique déconcertante que son parti a «obtenu une position honorable» lors des élections du 12 juin tout en précisant avoir bénéficié de... «90 000 voix à travers le territoire national». Elle a ajouté qu'elle attendait toujours les «PV de quatre wilayas». Pour un parti qui avait 20 sièges à l'APN lors de la précédente législature et qui n'a pas réussi à obtenir un seul cette fois il faut être d'un optimisme béat pour trouver, dans une telle déroute, un quelconque «indicateur positif». Son mérite reste de ne pas baisser les bras. Elle promet que son parti «prouvera son efficacité dans les prochaines étapes». Il faudra pour cela qu'elle change de méthode de travail. Dans l'Algérie nouvelle ce sont les électeurs qui font les partis. Sans aucune autre alternative. Ceci dit, le TAJ n'est pas le seul parti à avoir essuyé les plâtres le 12 juin. 39 autres formations politiques sont dans le même cas. À celles-là s'ajoutent celles qui n'ont obtenu qu'un ou deux sièges alors que leurs leaders exprimaient de grandes prétentions avant les élections. C'est le cas, par exemple de Jil Jadid qui n'a obtenu qu'un seul siège. Ce qui n'a pas empêché son leader de déclarer, après 8 jours de «digestion», avec aplomb, que son parti «n'avait pas pour objectif les sièges». Que sa participation contribuait à «la stabilité du pays». Pas moins. Il y a mieux. 10 jours après les élections, le leader de l'ANR qui n'a obtenu aucun siège, s'est présenté aux journalistes pour soutenir l'idée de la constitution d'un gouvernement en incluant les partis sans parlementaires. Qu'ils aient ou non participé aux élections (combien de ministères faudra-t-il?). Pour la cohésion nationale a-t-il dit. Difficile de trouver plus audacieux. Face à ces inepties, les électeurs ont vu juste en recalant certains partis!

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