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Six mois après, les constats

Après, six mois d'agression barbare sioniste contre la population civile palestinienne de Ghaza, et de nombreux appels, de par le monde, à un «cessez-le-feu immédiat» totalement méprisés par les dirigeants sionistes, quelques constats sont indéniables. Le génocide en cours contre une population assiégée, affamée, niée dans son humanité avec un cynisme et une barbarie sans précédent, a sans doute ébranlé les certitudes d'une large partie de l'opinion occidentale qui «découvre» combien le sionisme est passé maître dans l'art de manipuler et d'intoxiquer son monde, grâce à l'armada médiatique qu'il contrôle à volonté. Mais cette prise de conscience n'a rien changé à la situation gravissime qui se poursuit sans cesse, avec sa litanie de meurtres au grand jour et ses abominations qui défient le droit international et bafouent les conventions diverses. Israël mène, une fois de plus, une épuration ethnique envers le peuple palestinien, comme à Deir Yassine, à Sabra et Chatila et, plus récemment, en Cisjordanie occupée où ses exactions sont quotidiennes et occultées au regard du monde.
On relèvera à quel point les Nations unies auront démontré leur impuissance à mettre fin à une telle barbarie, tout comme les instances judiciaires telles que la CIJ et la CPI s'évertuent à des exercices d'équilibrisme spectaculaires pour ne pas «heurter» les «sentiments» des responsables sionistes d'un génocide caractérisé. L'ONU est censée, depuis sa création, juguler les conflits armés, veiller au respect du droit international et limiter les affres dont sont victimes les populations prises dans l'engrenage des opérations de guerre. Les crimes innommables qui se déroulent, depuis six mois, à Ghaza démontrent que les Nations unies sont incapables de garantir une quelconque sécurité à qui que ce soit, auquel cas il serait hasardeux pour les peuples de relativiser leur politique de défense nationale en cas d'agression sur la certitude que les mécanismes onusiens vont constituer une sauvegarde. En second lieu, le génocide à Ghaza prouve que le double standard qui nourrit la politique colonialiste et expansionniste est plus que jamais de rigueur, comme aussi il confirme que le soutien inconditionnel au sionisme et à son bras armé n'est que le pendant de cette politique éprouvée en d'autres temps et d'autres lieux. Sans doute, l'érosion de leur crédibilité est-elle à la source de davantage de férocité, avec en conséquence un regain d'engagements en hommes et en matériels de guerre pour masquer une certaine impuissance. Et pour couronner le tout, Ghaza montre à quel point il est vain de croire qu'en reconnaissant à X et Y le privilège exclusif d'une domination nucléaire, on peut espérer échapper à l'apocalypse en cas de conflit. 

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