L’Islam de la tolérance
L'Algérie est une terre de civilisation. C'est là une assertion qui fait l'unanimité parmi les chercheurs de tout bord. Sur les plusieurs millénaires d'Histoire, le pays a été traversé par une multitude d'envahisseurs. Si à chaque fois, les habitants originels de cette terre ont à chaque fois repris le dessus, il n'ont pas gardé des traces de tous les empires qui ont voulu la domestiquer sans y parvenir. Si aujourd'hui, les Algériens clament leur amazighité, c'est principalement parce qu'ils ont résisté à toutes les influences qui ont traversé la Méditerranée, mais également celles venues d'Orient. L'Algérie terre de conquêtes, certes, mais c'est également une nation peuplée d'hommes libres qui ont de tout temps choisi en toute liberté leur destin. Et c'est cette liberté qui leur a fait admettre les vertus de l'Islam, dont ils en ont fait leur religion dominante. Ils ne l'ont pas combattue parce qu'elle respectait et respecte toujours leurs us. Et c'est cette religion quoi qu'en disent les détracteurs qui a cimenté les diverses dynasties qui se sont succédé dans de multiples régions du pays. C'est également l'Islam qui a élevé le peuple algérien à des niveaux de connaissance, au point que d'authentiques génies sont sortis de son sein. Il suffit de citer Ibn Khaldoun, créateur des sciences sociales, pour se convaincre de la solidité d'un peuple qui s'est patiemment construit sa destinée, malgré les aléas d'une Histoire millénaire qui a failli emporter la nation amazighe.
Et l'un de ces aléas fut la colonisation française. Brutale et sauvage, elle ambitionnait de rééditer l'expérience britannique en Amérique du Nord et en Australie. Mais ce que les Algériens avaient et pas les Amérindiens et les Océaniques, c'est la religion, dont le président de la République a célébré, hier, l'impact positif sur la société et la nation.
Ne nous trompons pas. Les moudjahidine, de l'épopée de l'Émir Abdelkader, jusqu'à la révolution du 1er Novembre 1954, entonnaient Allah Ouakbar contre les envahisseurs français. L'un des principaux enseignements reçu par les Algériens est l'amour de la patrie qui fait partie de la croyance en Dieu. Djamaâ El Djazaïr vient confirmer cet attachement du peuple à son Islam, celui de la tolérance, des lumières, du dialogue et du vivre-ensemble. Le chef de l'État a été très clair sur le sujet.
