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L’enjeu d’un scrutin

La prochaine élection présidentielle fait courir la scène partisane. Il est clair que le personnel politique y voit une échéance importante. Non seulement du seul point de vue de la joute électorale à proprement parler, mais aussi et surtout pour ce que ce rendez-vous représente comme étape essentielle dans l'affirmation de la démocratie dans une nouvelle Algérie qui se dessine doucement mais sûrement. Il est, en effet, entendu que la prochaine élection a ceci de crucial est qu'elle intervient dans un contexte régional et international, pour le moins, spécial. Mais là aussi, ce n'est pas véritablement le premier souci des uns et des autres.
On peut en vouloir pour preuve que malgré les séismes géopolitiques qui se produisent ici et là, l'Algérie demeure, qu'on le veuille ou pas, une citadelle de stabilité. Les agissements mesquins de certaines officines étrangères n'effrayent personne, en ce sens que toutes les tentatives finissent en queue de poisson. La dernière provocation en date, celle du maillot de l'équipe marocaine de Berkane a reçu une réponse magistrale des autorités sportives, mais également de l'ensemble des supporters algériens.
Cet exemple et bien d'autres amènent à admettre que l'État est fort. Il l'est par la conviction profonde de millions de citoyens qui ont compris les enjeux et agissent systématiquement dans le sens de la préservation de la stabilité. Cette donne essentielle de la sphère sociopolitique algérienne maintient intacte la cohésion nationale quelles que soient les épreuves auxquelles se voit affronter la nation. Mais cela suffit-il à un pays comme l'Algérie? La réponse est assurément «non», puisque l'ambition d'une grande nation ne doit pas s'arrêter à la seule prise de conscience de l'intérêt supérieur de l'État. Il faut encore créer des espaces d'expression politique pour la société partant justement de cet intérêt supérieur qui doit se matérialiser, non seulement dans l'évitement des «pièges» concoctés par les ennemis de l'Algérie, mais aussi donner du sens à chaque voix d'Algériens.
En cela, le président de la République donne une leçon au personnel politique, en remplissant tous les 54 engagements pris devant le peuple. Cela suffit-il? La réponse est encore une fois non. Il faut plus que cela. Un grand débat serein et permanent est nécessaire. Et le peuple doit trancher dans les urnes. Et c'est là où le bât blesse. Les Algériens ont la responsabilité de protéger leur pays. leur maturité doit s'exprimer dans les urnes. Aux partis de réussir un vrai débat. C'est le principal enjeu de la présidentielle...

De Quoi j'me Mêle

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