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Ghar Djebilet est entré en exploitation

Pari gagnant

Les besoins du marché local s'élèvent à neuf millions de tonnes par an, alors qu' à terme, la production est estimée à 16 millions de tonnes.

Après le coup d'envoi de l'extraction du minerai de Ghar Djebilet, toute la question s'articule autour de sa rentabilité. Déclinée en plusieurs phases, son exploitation ne donnera pas lieu, selon les experts, à l'établissement d'une rente importante les premières années.
Il s'agira beaucoup plus d'un profit relatif aux premières capacités d'extraction. Au demeurant, la mine de Ghar Djebilet permettra une production allant de deux à cinq millions de tonnes sur la période de 2022-2025. À moyen terme, les répercussions à hauteur de deux milliards de dollars, en 2026, pour une moyenne de 20 millions de tonnes par an, avec un prix actuel du minerai de fer à 130,74 dollars la tonne.
II y a lieu de convenir que ces premiers résultats s'inscriront en force dans la concrétisation des objectifs fixés et des politiques adoptées, en matière de relance économique. Dans ce cas de figure, le lancement de l'exploitation de la mine de Ghar Djebilet, atteste, sans ambiguïté une nouvelle direction économique, basée essentiellement sur l'exploitation et la valorisation des richesses, et ce sans parler de toute la synergie qui naîtra dans le sillage de ce projet. Il s'agit notamment, des milliers d'emplois crées, de la disponibilité de la matière première pour plusieurs filières stratégiques, telles que la sidérurgie et la métallurgie, et la création d'activités dans les domaines du transport et de la logistique. Une approche qui nécessite la mise en place de toute l'organisation et des moyens portant sur l'aboutissement à une exploitation optimale de la mine, soit une maîtrise des besoins en énergie, en eau, et en transport, pour que le projet, qui n'est qu'à ces balbutiements, se transforme en un complexe opérationnel.
Ce dernier pourrait atteindre, à long terme, un apport de quatre a cinq milliards de dollars. Une manne financière qui devrait contribuer à réduire la facture d'importation, se libérer progressivement de la dépendance des hydrocarbures et notamment, confirmer le début d'une nouvelle ère industrielle.
Pour ce faire, toute l'importance du développement de ce projet réside dans la politique d'investissement réservée à son développement, les objectifs étant de réussir à répondre aux besoins nationaux et de développer des produits exportables. C'est dans cette optique que s'impose, pour l'Algérie, un investissement fort pour la transformation de la matière première et le développement de produits finis, notamment lorsque les besoins du marché local s'élèveront à neuf millions de tonnes par an, alors que la production de fer, à long terme est estimée à 16 millions de tonnes, ce qui pourrait donner à l'exportation, à long et moyen termes, les capacités de réaliser un résultat de 10 milliards de dollars, avec un prix de 1200 dollars la tonne d'acier. Au-delà des effets hautement positifs qui se répercutent, forcément, sur l'économie nationale, à travers cet investissement, ce début de changements dans la gestion économique ouvre également des possibilités de repositionnement pour l'Algérie, sur les marchés internationaux.
Il va sans dire que face aux bouleversements survenus, récemment, sur les scènes politique et économique internationales, s'offre à l'Algérie une opportunité en or, afin de faire valoir ses atouts géostratégiques. En somme, la nouvelle voie économique adoptée par l'Etat et ses premiers résultats, coïncident avec un nouvel ordre économique mondial clairement favorable à une accélération de la relance économique. 

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