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Journées cinématographiques du téléphone mobile

Un événement et des jeunes à soutenir

La cinémathèque d'Alger a abrité du jeudi au samedi derniers la première édition des Journées cinématographiques du film mobile, qui a vu la projection de 32 vidéos sur les 70 reçues.

Des vidéos ou de «très» courts métrage sn'excédant pas les trois minutes, traitant souvent des thèmes qui touchent les jeunes, notamment comme «el harga», le chômage, la cause palestinienne, la mal- vie ont été projetés chaque jour entre le 07 et le 09 mars dernier.
Cette manifestation a été initiée par Houda Hachemiet portée par la société de production Euromagh.«Ce genre de projet existe partout dans le monde, et je voulais qu'il existe en Algérie pour nos jeunes Algériens. Même s'ils n'avaient pas les moyens ni de budget, à partir du moment qu'ils avaient un téléphone portable, ils pouvaient participer à ces journées cinématographiques du téléphone mobile», a déclaré Houda Hachemi, organisatrice de cet événement. Et d'ajouter: «L'objectif c'est de découvrir des talents puisqu'il y a des jeunes qui aiment le cinéma, qui ont, peut-être, un excellent scénario, qui sont d'excellents réalisateurs ou acteurs. Pour les gens qui ne se sont pas encore initiés au cinéma, c'est l'occasion pour eux de découvrir qu'ils sont capables de le faire et, pourquoi pas, d'évoluer dans ce domaine.»
Pour évaluer ces petits films, un jury a été mis en place. Il est composé de Fatma-Zohra Zamoum (réalisatrice), Tounes Ait-Ali(comédienne et metteuse en scène), Chawki Bouzid (comédien et metteur en scène)et Aziz Lachleh (professeur à l'ISMS).
Avant de remettre les prix aux trois lauréats qui se présentent sous forme de chèques d'une valeur de 100 000 DA, 60.000 DA et 40.000 DA, remis par Sonatrach, outre la projection de ces petits films, ces trois journées ont été marqués en outre par la tenue de nombreux master class, en lien avec la technique, le cadrage et la réalisation. Ces dernières ont été animées par la réalisatrice et productrice Baya Hachemi, Aziz Lachleh, professeur à l'Ismas, et Said Mehdaoui, réalisateur. Lors des délibérations du jury, ce dernier a d'ailleurs avant d'annoncer la liste des trois gagnants, émis d'abord quelques observations, puis des recommandations mais aussi proposé des motions d'encouragement à quelques jeunes réalisateurs en herbe.
«Les sujets étaient divers, la nature du travail était aussi différente, les techniques utilisés également. On a relevé des points négatifs mais aussi plusieurs points positifs pour lesquels ces réalisateurs méritent d'être encouragés pour des raisons diverses. On a pris en considération l'effort fourni.» dira Fatma-Zohra Zamoum qui relèvera toutefois que des images ont été prises de certains films qui ont été incorporés dans ces petits films et ce, sans citer la source de ces images et ces dernières n'ont pas été tournées avec des téléphones. «Aussi, on a remarqué que des images n'ont pas été filmeés avec des téléphones portables mais nous avons quand même décidé d'encourager «the fire equinoxe» de Mourad Hamla, «Hsinou fispastoon», «Nams band», «Im here» et le film de la bouteille...» a-t-elle fait savoir. De son côté, Chawki Bouzid fera remarquer que ces journées émanent de leursmilieu naturel, à savoir la jeunesse. ««Nous allons peut- être partager avec vous une partie de votre chagrin mais une grande part d'espoir. À cet effet, nous avons avancé quelques revendications. Parmi elles: compte tenu de l'intérêt qu'accorde le ministère de la Culture et des Aarts au septième art, on souhaiterait que ce même ministère puisse soutenir ces journées.
On souhaiterait aussi qu'on accorde des cycles de formations et des stages dans les instituts spécialisés, pour ces jeunes participants qui n'ont pas étudié le cinéma, comme il a été souligné dans la loi portant sur le statut de l'artiste. Côté communication, il faudrait la lancer six mois avant l'accueil des travaux. On estime que ces journées devraient s'étaler sur une semaine pour permettre aux jeunes de bien s'instruire quant au septième art.
Enfin, on propose aux prochaines éditions, un prix spécial public.». Etablissant un peu de suspense dans la salle et avant que ne tombe la sentence, tous les jeunes participants ont été le récipiendaire d'une attestation, comme témoignage de leur participation à cet événement. Et d'annoncer enfin les noms des trois lauréats. Ainsi le troisième prix est revenu à «Mouwaten saleh» (un bon citoyen) de Hichem Rechach. Le second prix est revenu quant à lui à un petit court métrage qui a choisi le genre du film d'horreur pour parler du cauchemar d'une personne qui se voit perdre ses traits. Ainsi ce prix est revenu à «Malameh» du jeune artiste Hichem Turqui qui saluera le travail de tout les enfants qui ont travaillé dans son film car «ils n'ont pas fait de théâtre. Ce sont des enfants du quartier à la base qui ont donné de leur âme, à ce que je faisais et qui y ont cru par ce que leur cousine m'a demandé de réaliser son film. Je salue donc Manel Boutemra et Imad..».
Enfin, le premier prix a été décerné à Chouaib Achouri pour son film «Brain of fire». Un film qui traite du traumatisme d'un jeune qui jadis, brùlera la maison de ses parents, accidentellement, alors qu'il était petit et grandira avec ce mal, jusqu'au jour où il tentera de s'en débarrasser en affrontant à nouveau le feu...
En somme, des journées intéressantes qui nécessiteraient peut- être, un peu plus de soutien, du rigueur et de visibilité pour les prochaines saisons.

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