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Soirées ramadhanesques

Le comité culturel sauve la face à Béjaïa

Malgré les blocages à peine voilés, objets de calcul purement politicien, dont le but de discréditer l’équipe en charge de sa gestion, le comité culturel s’est engagé pleinement pour sauver la face à une semaine de la tombée du rideau des soirées ramadhanesques…

Il a fallu attendre la dernière semaine du mois sacré pour que la ville de Yemma Gouraya retrouve son ambiance d'antant, suite à la rentrée en lice du comité culturel de la commune de Béjaïa qui a pris le taureau par les cornes pour répondre à l'appel des habitants de Bougie qui ont l'habitude de vivre des soirées ramadhanesques plus intenses en matière d'animation artistique.
En effet, malgré les blocages à peine voilés, objets de calcul purement politicien, dont le but de discréditer l'équipe en charge de sa gestion, le comité culturel s'est engagé pleinement pour sauver la face à une semaine de la tombée du rideau des soirées ramadanesques. Sont-ils responsables de cette situation inédite dans les annales des soirées ramadhanesques à Béjaïa? C'est évident pour le commun des mortels, plutôt condamnable mais pardonnable pour les plus avertis qui sont au courant des tenants et aboutissants de la situation.
«Effectivement, nous sommes en retard, nous n'avons pas été au rendez-vous, comme le veut la tradition, mais ça nous dépasse, puisque nous avons vécu une situation des plus compliquées l'année dernière suite à notre engagement, mais c'était sans compter sur le rejet des délibérations pourtant les subventions de notre association» nous déclare Farouk Kherfellah, le président du comité culturel de la commune de Béjaïa, avant que Lyes Mohand Cherif, président de la commission culture à l'APC, nous explique» nous ne manquons pas de volonté de bien faire, ni du savoir' faire, notre problème est lié au blocage qui ne dit son nom, dans le seul but de nuire à notre comité, puisque nous avons pu mettre de l'ordre dans la gestion de l'argent des contribuables, plus jamais de dépenses farfelues» avait-il assaini avant d'ajouter «nous ne sommes pas responsables de cette situation, nous sommes plutôt victimes au même titre que nos chers concitoyens qui attendent de nous de faire de sorte d'animer la ville, mais au risque de tomber dans les problèmes de dettes de l'année, auxquelles nous n'avions pas pu faire face, nous avons opté pour la prudence, mais suite à des promesses pour y remédier, nous avons pris le taureau par les cornes pour sauver la mise». Ainsi, en parallèle à l'animation, remarquable d'ailleurs, qui s'est déroulée tout le long des nuits ramadanesques à la maison de la culture, et celle parrainé par un bienfaiteur bejaoui au café Boulouiza, le comité culturel a programmé trois plateaux pour quatre soirées de suite à partir du jeudi dernier à Ighil El Bordj, café El Qods et au café rond-point chez Momo à l'esplanade 5 juillet. Trois plateaux qui ont pu faire oublier, un tant soit peu, les nuits moroses qu'a vécues la ville de Yemma Gouraya, jadis ville des Lumières et la plus culturelle.
Une leçon à retenir, pour les années à venir, puisque personne ne pourrait remettre en cause, ni même tenter de toucher au patrimoine culturel immatériel de la ville de Yemma Gouraya ancrée dans les moeurs et traditions des Bejaouis.
Pour le Bejaoui, un RamadHan, sans les qaâdate chaabies dans les quartiers populaires, n'est pas du bon goût...

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